L'occupation illégale par les États-Unis de la Baie cubaine de Guantánamo provoque aussi des dommages à l'environnement

Édité par Tania Hernández
2016-10-28 15:23:34

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Par María Josefina Arce.

Les bases militaires que les États-Unis ont déployées un peu partout dans le monde ne sont pas uniquement une menace pour la souveraineté des peuples. Elles provoquent des graves dommages à la santé et à la sécurité des habitants et occasionnent des dégâts à l'environnement.

Nul n'ignore que l'armée étasunienne est l'un des grands pollueurs de l'environnement dans le monde avec les guerres qu'elle déclenche partout et ses enclaves militaires éparpillées dans toute la géographie mondiale.

Ses pratiques de tir dans l'île portoricaine de Vieques, où l'armée étasunienne occupait 11 000 de ses 13 000 hectares, a laissé une importante contamination toxique, qui a affecté sérieusement l'environnement et la santé de la population.

Des études médicales ont révélé que l'indice de cas de cancer à Vieques est 26% supérieur au reste de Porto Rico.

À l'intérieur du territoire étasunien, les bases militaires sont en tête des listes des endroits les plus polluants. La construction de ces installations et les manœuvres militaires ont endommagé des milliers d'hectares de terre et des fleuves avec des radiations.

Cuba n'échappe pas à cette situation. Les États-Unis maintiennent contre la volonté du gouvernement et du peuple cubain, une enclave militaire dans la Baie de Guantánamo, dans l'extrême est de notre pays. Qui plus est, ces dernières années celle-ci est devenue tristement célèbre à l'échelle internationale a cause de la prison qui y a été installée où la torture et toute sorte de violations des droits de l'homme les plus essentiels sont le lot quotidien.

Des experts cubains ont dénoncé les affectations provoquées par cette base illégitime dans la vallée de Guantánamo depuis son établissement en 1903. Les installations et autres structures de cette zone militarisée sont un obstacle au drainage du bassin formé par les fleuves Guantánamo et Guaso.

La 5è partie des sols de cette vallée sont en contact direct avec la nappe phréatique de telle sorte que les ouvrages d'ingénierie de cette installation empechent un drenaige adéquat et favorisent les processus de salinisation secondaire, ce qui porte préjudice au rendement des cultures.

Les spécialistes considèrent que la détérioration environnementale dans cette zone a commencé dès l'établissement de cette base navale, lorsqu'il a fallu débroussailler la végétation originaire, ensuite par la création de champs de tir, des quais, des aéroports qui ont été élargis et réaménagés au détriment de l'environnement et de la souveraineté de Cuba.

L'existence de cette base militaire illégale est un frein au développement socio-économique de la zone, puisqu'elle empêche à son maître légitime, le peuple cubain, l'exploitation de la Baie.

Cette baie possède des caractéristiques naturelles très spéciales qui lui confèrent des valeurs exceptionnelles : profondeur, sécurité et capacité pour accueillir des grandes flottes.

Les sols marécageux qui servent de démarcation du périmètre frontalier constituent une transition des écosystèmes terrestres et marins, de grand intérêt scientifique. Ils ne peuvent pas être étudiés par la science cubaine, à cause de l'existence de ces limites artificielles imposés par les États-Unis.

À maintes reprises, le gouvernement de Cuba a exigé la restitution de cette partie de son territoire, occupée illégalement par Washington, ce qui est un affront à la souveraineté de notre pays qui ne peut pas bénéficier des richesses naturelles de cette partie de notre île.

 



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