Des tensions et des hauts et des bas dans la ville syrienne d'Alep

Édité par Tania Hernández
2016-12-16 14:17:16

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Par Guillermo Alvarado

Le contrôle par l'armée gouvernementale syrienne de la ville d'Alep, est devenu un symbole de la résistance du président Bachar Al Assad, face à une guerre conçue, imposée et encouragée depuis l'étranger dans le but de changer la carte géopolitique du Moyen Orient et d'assurer la domination par l'Occident de ses immenses ressources énergétiques.

Depuis l'annonce de l'occupation de 99% de la ville, quelque 8 000 personnes ont été évacuées, entre des opposants armés et leurs familles, sous la surveillance du Comité International de la Croix Rouge.

Ce processus a eu lieu au milieu des hauts et des bas et des interruptions. La plus récente est survenue il y a quelques heures. Elle est logique jusqu'à un certain point dans un territoire qui a été le théâtre de combats houleux durant plusieurs années et où il reste encore quelques foyers de résistance des groupes extrémistes.

Selon Jan Egeland, le conseiller de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, la veille des équipes de l'Organisation Mondiale de la Santé, sont arrivées à entrer dans la zone Est d'Alep pour aider à l'évacuation de blessés et de malades.

Le chiffre de personnes qui sont encore attrapées dans la ville d'Alep, est encore incertain Cette ville qui a été occupée par les extrémistes, a été baptisée par les grands médias la capitale des groupes opposés au gouvernement de Bachar Al Assad.

 

 

Ce qui attire l'attention est le peu d'enthousiasme de la part des puissances occidentales face à l'annonce de la libération de cette ville, un point d'inflexion dans ce long conflit armé, une victoire de Damas contre ces groupes armés qui ont semé le chaos.

D'où sont venus les ressources économiques, militaires et technologiques dont disposent la dite opposition modérée et les bandes terroristes, à la tête desquelles se trouve l'État Islamique? Cette question reste un mystère.

Les appels de certains chefs d'état et leaders politiques à en pas épargner d'efforts et de ressources pour renverser coûte que coûte le président Bachar al Assad résonnent encore. Cette attitude a encouragé l'incorporation de milliers de jeunes européens aux rangs des extrémistes, où ils ont été entrainés pour tuer et pour détruire sans pitié.

Ce serpent qui est né de la haine a laissé son empreinte douloureuse à Paris, à Nice et à Bruxelles par exemple.

Parmi les découvertes faites par l'armée syrienne une fois qu'elle a repris le contrôle d'Alep, figurent des fabriques de munitions et d'explosifs, des prisons et même des centres de torture situé dans le quartier d' Al-Yazmati, où de nombreux prisonniers étaient interrogés.

Dans leur fuite, les bandes armés, ont exécuté de nombreux civils en représailles.

Il faudra du temps avant que la situation revienne à la normale dans cette ville martyrisée. Mettre fin au conflit exigera un peu plus de temps. Il est important d'écouter et de diffuser les appels à la coopération, à la bonne volonté pour apaiser la haine et éviter des morts inutiles qui sont une honte pour l'Humanité.

 



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