Le compte à rebours pour les élections en Équateura commencé

Édité par Tania Hernández
2017-02-13 14:13:17

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Par Guillermo Alvarado

Les candidats à la présidence et à la vice présidence en Équateur, tout comme ceux qui briguent la députation et d'autres postes publics, accélèrent leurs campagnes alors qu'il reste à peine quelques jours avant la fermeture de celles-ci, le jeudi 16 février lorsque le silence électoral entrera en vigueur jusqu'au dimanche 19, jour des élections.

Au milieu d'une conjoncture régionale très particulière, suite au coup parlementaire au Brésil contre la présidente Dilma Rousseff et l'arrivée au pouvoir en Argentine d'un gouvernement néolibéral à la tête duquel se trouve Mauricio Macri, les élections en Équateur éveillent une grande attention et intérêt compte tenu que leurs résultats auront une incidence directe non seulement dans ce pays situé dans la moitié du monde, mais dans la région toute entière.

En effet pour nombreux analystes il s'agit d'un moment crucial, qui pourrait marquer la fin du cycle progressiste en Amérique Latine et la restauration conservatrice dans la région.

Sans aucun doute une victoire du Mouvement Alliance Pays, représenté par Lenín Moreno serait un encouragement pour les organisations de gauche dans la zone, après le recul de la gauche au Brésil et en Argentine.

Une défaite aux urnes de la Révolution Citoyenne, signifierait une consolidation dangereuse du mouvement conservateur et les doctrines néolibérales qui dans les années 80 ont fait sombrer des millions de personnes dans la pauvreté et ont renforcé les brèches sociales, qui n'ont pas encore pu être complètement fermées.

Les derniers sondages d'opinion diffusés la semaine dernière, donnent Lenin Moreno et son camarade de formule, le vice président Jorge Glas, à la tête des intentions de vote. Mais ce sera la consultation aux urnes qui dira le dernier mot.

 

Le système électoral cubain stipule qu'un candidat à la présidence peut gagner les élections au premier tour s'il remporte 40% des voix et à condition d'avoir une différence de 10 points sur son rival le plus proche.

Tous les espoirs sont mis sur Lenin Moreno et Jorge Glas, qui sont la cible d'une salle campagne de la part des partis de droite et des médias.

Un détail qui attire l'attention est que l'ex ministre Carlos Pareja, recherché par la justice équatorienne et les frères banquiers William et Roberto Isaías, convoquent en toute liberté la presse, pour dire des mensonges ou dénaturer des informations sur la Révolution citoyenne, alors que la police des États-Unis, où ces personnages ont trouvé abri, se dit totalement incapable de les capturer et cela bien qu'il existe un ordre international de capture à leur encontre.

 

Le modèle qui est suivi contre le binôme Moreno-Glas est similaire à celui employé contre Dilma Rousseff: divulguer des mensonges et des accusations sans présenter la moindre preuve.

Il restent 4 jours de campagne. Dimanche soir ou lundi au petit matin on saura si c'est le bon sens qui l'a emporté sur la guerre sale et les mensonges dans un pays dont la Révolution citoyenne a tant donné et est en mesure de continuer à ses citoyens et à ses voisins du continent.



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