Marco Rubio: une figure du passé

Édité par Tania Hernández
2017-03-31 15:05:17

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Par María Josefina Arce.

Le sénateur américain, Marco Rubio, qui n'a pas pu voir comblées ses aspirations d'être le candidat du Parti Républicain aux élections présidentielles de l'année dernière aux États-Unis, projette ses frustrations en conspirant pour renverser la Révolution Bolivarienne et attaquer le peuple vénézuélien.

Ses efforts pour que l'OEA, l'Organisation des États Américains décide d'appliquer la Charte Démocratique Inter-américaine contre le Venezuela suite à une prétendue rupture de l'ordre constitutionnel dans ce pays sud-américain, peuvent être qualifiés de regrettables et dérisoires.

Marco Rubio est resté dans le passé. Il semble ne pas avoir compris que cette hystérie est quelque chose de révolue, que le monde a changé, surtout en Amérique Latine, qui n'est plus une région servile et dépendante qui accomplissait les impositions du voisin du Nord sans la moindre contestation.

Les menaces ne fonctionnent plus comme auparavant. Les pays latino-américains, pour la plupart, parient pour décider de leur avenir, sans l'ingérence de tiers. Les pas faits vers son intégration ces derniers temps en sont une preuve.

Sans aucun résultat, Marco Rubio a menacé le Salvador, la République Dominicaine et Haïti, avant le vote à l'OEA. Ce sénateur avait conditionné l'assistance des États-Unis à ces pays à leur vote en faveur de l'application de la Charte Inter-américaine contre le Venezuela.

Mais comme il a pu être constaté, les nations faisant l'objet de ce chantage, se sont mises du coté de la vérité, c'est à dire, du coté du peuple vénézuélien, dont la solidarité avec ses frères latino-américains n'a jamais été assujettie à des conditions, mais elle résulte de sa générosité et humanisme.

 

L'attitude de Rubio, ne surprend pas. Il a été un activiste actif contre le gouvernement légitime du gouvernement du Venezuela et s'est adonné à offrir de l'appui aux chefs de file de la droite vénézuélienne, dans leurs tentatives d'interrompre par la force le mandat constitutionnel du président Maduro.

 

Ses connexions avec Leopoldo López, opposant vénézuélien jugé et condamné à prison pour son implication dans les violences de 2014 qui ont laissé plus de 40 morts et des centaines de blessés, sont bien connues. Le Sénateur américain figure comme l'un des principaux sponsors financiers de ces faits déplorables.

L'année dernière, il avait demandé au président Barack Obama, d'adopter des sanctions contre plusieurs fonctionnaires vénézuéliens parmi lesquels se trouvent la présidente du Conseil National Électoral, Tibisay Lucena.

Il est regrettable que cet élu, malgré ses origines cubaines, promeuve la haine et l'irrationalité contre l'Amérique Latine et qu'il tente de bafouer le droit des peuples de cette région à leur autodétermination.

Nombreux sont ceux qui sont d'avis qu'il ne faut rien attendre de bon d'un homme qui vit aux dépends de cette haine et qu'il est même capable de se prendre en photo à Miami avec Félix Rodríguez, l'ex agent de la CIA qui est l'assassin du Guérilléro Héroïque Ernesto Che Guevara, une figure légendaire dans la région et dans le monde, le symbole de l'internationalisme.

Dans la chronologie d'attitudes indignes de Marco Rubio figure aussi la position contraire au processus de normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba, où ses parents sont nés. C'est pour cela que de nombreuses personnes trouvent alarmant, le fait que le nouveau président étasunien, Donald Trump, ait assuré, au terme d'une rencontre avec ce sénateur, que lui et Rubio ont des idées très similaires sur Cuba.

Des personnages comme Rubio abondent dans le monde, mais fort heureusement il y en a aussi de nombreux autres qui assument des attitudes dignes, honnêtes et qui sont des défenseurs du droit de chaque peuple de choisir leur avenir.



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