CELAC: fruit de la vie et de la pensée des héros de l'indépendance de l'Amérique

Édité par Tania Hernández
2014-01-31 15:06:36

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Par María Josefina Arce

Des milliers de jeunes, portant des flambeaux ont pris d'assaut ce lundi 27 janvier les rues de La Havane pour rendre hommage, en ce 161è anniversaire de sa naissance au Héros National de Cuba, José Marti, précurseur de la Celac aux cotés du Libérateur Simon Bolivar et d'autres héros qui ont lutté pour l'indépendance de Notre Amérique.

À la tête de la marche qui est partie de l'Université de La Havane se trouvait le président Raul Castro et plusieurs de ces homologues latino-américains et caribéens qui se trouvent à La Havane pour participer au Second Sommet de la Celac dont les présidents de la Bolivie, Evo Morales, du Venezuela, Nicolas Maduro, de l'Uruguay, José Mujica, du Nicaragua, Daniel Ortega, et d'Haïti, Michel Martelly.

Organiser le sommet de la Celac en ce mois du 161è anniversaire de Martí, l'homme le plus pur de la race, comme l'avait qualifié la poète chilienne Gabriela Mistral a été une décision réussie.

La Celac est la matérialisation de la définition que José Marti faisait de Notre Amérique, qui regroupait l'ensemble des nations situées au sud du fleuve Bravo et allant jusqu'à la Patagonie, sans la présence du « Nord bouleversé et brutal qui nous méprise »- comme qualifiait Martí les États-Unis-

Comme le signale le professeur Jean Lamore, chercheur français, spécialiste en la vie et l'œuvre de José Martí, professeur de mérite de l'Université de Montaigne, même si Martí n'a pas été le premier à concevoir l'union des nations de l'Amérique, ces actions politiques ont été définitoires pour l'élaboration des concepts comme l'unité, la souveraineté, l'américanisme, aussi polémiques en son temps.

Sa vie et son œuvre très vaste sont une défense constante de la nécessité d'aboutir à l'intégration. L'Apôtre signalait que les peuples qui ne se connaissent pas doivent se dépêcher de le faire. Aujourd'hui, guidés par ses idées, les peuples de la région marchent unis au milieu de leur diversité.

Il a su voir le danger que représente le naissant impérialisme nord-américain. C'est ainsi qu'il a lutté pour la liberté de Cuba, dont l'indépendance serait une voie- comme il l'assure à son ami, Manuel Mercado, dans une lettre- pour empêcher que les États-Unis ne «  s'étendent par les Antilles et s'abattent , avec cette force, sur nos terres d'Amériques.”

À l'heure actuelle, cette Patrie Grande dont rêvait Martí, se consolide comme un mécanisme au sein duquel, comme l'a dit le président cubain, Raúl Castro “se trouvent ceux qui doivent y être”.

L'esprit des héros de l'indépendance, qui avec leur vie, pensée et œuvre, ont rendu possible la naissance, deux siècles après d'un forum résultant de l'unité régionale qui est tissée ces dernières années.

En travaillant pour un avenir de paix et de justice sociale des peuples qui forment ce forum, les gouvernements de la région mettent en pratique les idéaux de José Marti, qui a lancé un appel en faveur du plein développement de l'homme, sans discrimination et sans exceptions.

 



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