Juan Manuel Santos, Gabriel García Márquez et le blocus de Cuba

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2017-07-18 12:35:54

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Par Pedro Martínez Pirez

 

La visite officielle à Cuba du président de la Colombie, Juan Manuel Santos à la tête d'une délégation de chefs d'entreprises pour assister à un Forum d'Affaires à l'Hôtel National de notre capitale et sa participation lundi à la Vieille Havane à l'hommage au grand écrivain colombien Gabriel García Márquez, est pleine de symbolisme.

Gabriel García Márquez, Prix Nobel de Littérature en 1982, avait toujours été un grand ami de Cuba et du leader historique de la Révolution Cubaine Fidel Castro. Il a figuré parmi les fondateurs de l'agence de presse, PRENSA LATINA . Il a été l'un des créateurs de l'École Internationale de Cinéma et de Télévision de San Antonio de los Baños, dans l'actuelle province d'Artemisa et il a toujours dit que la plus grande violation des droits humains qui ait été commise au siècle dernier en Amérique est le blocus économique, financier et commercial que les États-Unis font subir à notre pays depuis plus de 50 ans.

Le président colombien est arrivé à la Havane en compagnie d'une délégation de chefs d'entreprise qui cherche a resserrer les liens commerciaux et à profiter des opportunités d'affaires à Cuba dans les domaines du bâtiment, de l'emballage, de l'industrie alimentaire, de l'électronique, de l'ingénierie, de l'industrie du pétrole ainsi que de l'énergie et de la chimie.

Et cela arrive à un moment où le président des États-Unis, Donald Trump, comme l'a signalé vendredi devant l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire, le président cubain Raúl Castro, a fait reculer le processus de normalisation des relations avec Cuba.

Juan Manuel Santos a effectué une visite de travail à Cuba en mars 2012 ; il a participé, en janvier 2014 au Second Sommet de la CELAC, la Communauté des États de l'Amérique Latine et des Caraïbes. Il est revenu en septembre 2015 pour la signature de l'Accord sur Justice Transitionnelle dans le processus de paix en Colombie et il a visité notre pays en juin 2016 lorsqu'il a assisté à la signature des accords sur le cessez-le-feu bilatéral et définitif, sur l'abandon des armes et sur les garanties de sécurité entre son gouvernement et les FARC-AP, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie- Armée du Peuple.

Sa présence de nouveau à La Havane ce lundi à la tête d'une délégation de chefs d'entreprise dans le but de renforcer leurs relations dans les domaines du commerce et des affaires, ainsi que l'hommage qu'il a rendu à Gabriel García Márquez, quelqu'un qui a levé bien haut sa voix contre le blocus, constituent des messages adressés à Washington, de la part d'un président latino-américain qui entretient d'excellentes relations avec les États-Unis.


 


 

 



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