Les États-Unis et Israël, des alliés fidèles

Édité par Reynaldo Henquen
2017-09-21 13:36:04

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La nouvelle semble presque une plaisanterie de mauvais goût ou un exemple remarquable d'humour noir, mais elle est là au grand étonnement de beaucoup, les États-Unis et Israël ont signé un accord pour établir dans le territoire de ce dernier une base militaire permanente, la première de son type dans cette zone d'après ce que l'on a dit.

Une question vient immédiatement à l'esprit : pourquoi le Pentagone a-t-il besoin d'une installation de ce type dans une région où Washington peut faire ce qu'il veut comme s'il s'agissait de son propre territoire?

Du point de vue politique, militaire et économique les deux pays fonctionnent comme un seul car ils partagent un code génétique presque identique et ils l'ont démontré au fil des ans. 

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanjahu a été peut-être le dernier au cours de la première journée de l'Assemblée Générale de l'ONU à avoir applaudi avec un enthousiasme particulier le discours du président des États-Unis Donald Trump, qualifié comme une pièce classique de militarisme, d'intervention et de mépris envers la communauté internationale.

Devant l'Assemblée Générale, avec un langage propre plutôt au membre d'une bande de délinquants de quartier qu'à un chef d'état, Trump a utilisé des qualificatifs offensifs contre des gouvernants de pays membres de l'ONU et non content de cela, il est allé jusqu'à menacer de détruire la République Populaire Démocratique de Corée car il désapprouve la façon dont ce pays dirige ses affaires intérieures en particulier sa politique de défense.

Le chef de la Maison-Blanche ne se rend pas compte du fait qu'une guerre dans la péninsule coréenne serait nécessairement nucléaire ce qui constituerait une catastrophe pour cette région de la planète et une menace directe pour toute l'humanité.

Les caméras de télévision ont montré le visage radieux de Netanjahu lorsque Trump a déployé son arsenal offensif contre l'Iran qu'il a menacé de façon voilé de déstabiliser lorsqu'il a dit que ce peuple devra choisir un jour comme s'il ne l'avait pas fait avec sa Révolution Victorieuse.

Bien sûr, la Syrie martyrisée a été aussi la cible des diatribes de Donald Trump, une Syrie sur laquelle les pays occidentaux et plusieurs pays arabes ont laissé tomber tous les horreurs de la guerre pour essayer de changer les destinées de ce pays et pour essayer de le transformer en un mouton obéissant aux desseins des États-Unis.

Le Venezuela et Cuba ont été au centre des menaces que Trump a proférées à tort et à travers dans un discours dans lequel, imaginez-vous, il a utilisé pas moins de 20 fois le mot souveraineté, un principe dont les États-Unis ignorent les règles les plus élémentaires car il l'a violé, de même qu'Israël, des dizaines de fois. Le peuple palestinien en est un des témoins.

L'accord signé entre Washington et Tel Aviv inclut une augmentation substantielle de l'aide militaire qui permettra à Israël de recevoir 3 milliards 800 millions de dollars par an jusqu'en 2028.

Le gros de cet argent servira à acheter des armes étasuniennes que le cœur noble de Donald Trump est disposé à donner à tout ceux qui exprimeront leur disposition de tuer en son nom. On aura tout vu!

 

 

 

 



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