Skripal:une affaire montée de toutes pièces

Édité par Reynaldo Henquen
2018-04-06 14:45:12

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Après avoir soulevé une vague de russophobie parmi les puissances occidentales, avec l'imposition effrénée de sanctions contre Moscou, l'affaire de l'empoisonnement avec une substance neurotoxique de l'ex double agent, Sergueï Skripal et de sa fille Yulia, semble échapper aux mains de la première ministre britannique Theresa May, qui pourrait avoir de graves conséquences pour elle.

La chef du gouvernement de la Grande Bretagne, avec une grande irresponsabilité, a accusé directement le président russe, Vladimir Poutine, de se trouver directement derrière l'attentat survenu le 4 mars dans la ville britannique de Salisbury.

En même temps, le ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, est allé jusqu'à comparer le prochain Championnat du Monde de Football de Russie de cette année avec l'utilisation qu'a faite Hitler des Jeux Olympiques de Berlin en 1936, utilisés par le régime nazi pour se faire de la propagande dans le monde.

Boris Johnson a oublié que le peuple de ce qui était à l'époque l'URSS a payé le prix élevé de 20 millions de vies de ses habitants pour freiner les hordes hitlériennes et que, sans ce sacrifice énorme, la dite « peste brune » se serai répandue partout.

Aussi bien le ministre des Affaires étrangères que la première ministre se sont empressés d'assurer qu'ils étaient persuadés du fait que l'agent toxique utilisé pour empoisonner Skripal provenait de la Russie, mais cette semaine le chercheur Gary Aitkenhead a déclaré que le Laboratoire de Science et de Technologie de Défense de Porton Down n'a pas pu déterminer le pays d'origine de ce produit toxique.

Après la diffusion de la nouvelle, le ministère britannique des Affaires étrangères a effacé un message sur twitter dans lequel l'on accusait directement Moscou de la fabrication du poison. Le prétexte est aussi ridicule car ils disent maintenant que ce message ne reflétait pas de façon correcte plusieurs déclarations de l'ambassadeur de la Grande Bretagne à Moscou.

Le leader du Parti Travailliste, Jeremy Corbyn, a signalé que Boris Johnson doit répondre à beaucoup de questions. Il a ajouté que ce dernier aurait pu aussi avoir trompé le public ce que l'on pourrait dire aussi de Theresa May.

Un autre élément à prendre en considération est le refus obstiné de Londres d'ouvrir une enquête conjointe avec la Russie sur l'affaire ce qui éveille la suspicion car une telle attitude indique qu'il y a des choses qu'ils ne veulent pas mettre au grand jour et qu'ils préfèrent les tenir secrètes. 

La Russie, la Chine et l'Iran ont présenté une résolution conjointe devant l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques dans laquelle ils exigent l'ouverture d'une enquête poussée sur l'affaire. Comme il fallait s'attendre, les États-Unis, la Grande Bretagne et l'Union Européenne ont voté contre.

Il est clair que ces pays craignent que l'on découvre que l'affaire Skripal a été montée de toutes pièces et que les sanctions contre la Russie y compris l'expulsion de plus d'une centaine de diplomates, a été une action opportuniste et un chantage vulgaire.

C'est une drôle d'affaire dans laquelle le prétendu accusé est disposé à ce l'on enquête partout y compris au Conseil de Sécurité de l'ONU, et les accusateurs s'obstinent à maintenir un silence absolu et a éviter par tous les moyens que la vérité soit mise au grand jour.

 

 



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