Trump n'écoute pas les opinions divergentes

Édité par Reynaldo Henquen
2018-11-09 13:53:27

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Le président étasunien Donald Trump a beau essayer d'étouffer les voix qui expriment des avis différents aux siens et qui réussissent à se faire entendre au milieu du discours de haine du gouvernant comme cela est le cas de celles des femmes dont un nombre important ont obtenu des sièges au Congrès grâce aux élections de mi-mandat.

Ce que plusieurs experts qualifient de victoires féminines aux élections, a été un rude revers pour un président qui a insisté, au cours de sa campagne fébrile en faveur des Républicains, sur leurs messages misogynes et racistes.

Des médias ont mis même l'accent sur le fait qu'au cours de leurs campagnes, les candidates se sont faites entourer d'équipes formées de femmes afin d'essayer d'avancer vers une société dans laquelle la haute politique ne soit pas l'apanage des hommes. C'est le cas du Sénat, dominé par des Républicains qui sont des hommes blancs, ayant un âge moyen et plus.

La situation a commencé à changer et, à partir des élections de mi-mandat aux États-Unis, pour la première fois, il y aura à la Chambre Basse plus d'une centaine de femmes dont deux natives.

237 femmes ont présenté leur candidature à cette consultation afin d'obtenir des sièges à la Chambre des Représentants et au moins 95 d'entre elles ont atteint leur objectif, soit 11 de plus que les 84 qui faisaient partie de la Chambre précédente.

La clameur féminine a été déterminante dans la victoire du Parti Démocrate qui détient maintenant la majorité à la Chambre des Représentants bien qu'il n'ait pas été ainsi dans le Sénat pour diverses raisons.

L'on parle maintenant des victoires de

l'ex-réfugiée somalienne Ilan Omar, de la palestino-étasunienne Rashida Tlaib, fille d'immigrants et de Jahana Hayes, qui sera la première femme afro-américaine à représenter le Connecticut au Congrès.

Cette dernière a avoué qu'elle est motivée à passer du secteur étatique au législatif pour ce qu'elle a décrit comme les attaques constantes de Trump contre les femmes, les immigrants, l'environnement et la presse libre.

D'autres femmes se sont exprimées dans des termes similaires car la rhétorique de division du magnat républicain a encouragé leurs plans d'aspirer à d'autres postes de la vie politique.

Il serait erronée de penser à une présumée révolution ayant à sa tête les femmes aux États-Unis.

Mais l'on doit prendre en considération les signaux qui émanent des résultats des élections de mi-mandat et du mouvement connu sous le nom de « metoo », créé le lendemain de l'investiture de Donald Trump.

Malgré les voix discordantes élevées sur la scène politique, le locataire de la Maison-Blanche insiste à prendre des décisions sectaires comme le soutien qu'il a apporté à son candidat à Magistrat de la Cour Suprême, Brett Kavanaugh, accusé de harcèlement sexuel.

 



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