Les impostures de Guaidó

Édité par Reynaldo Henquen
2019-02-21 13:17:53

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Tortueux et bourré de trahisons a été le chemin qu’a parcouru Juan Guaidó, auto-proclamé président par intérim du Venezuela, qui entrera dans l’histoire comme une individu qui, à la recherche de la matérialisation de ses ambitions a brisé toutes les règles y compris celles de ceux qui, depuis l’illégalité, ont contribué d’une façon ou d’une autre à l’impulser.

Le journaliste colombien Rafael Croda rappelle que Guaidó a été élu président de l’Assemblée Nationale en désobéissance, seulement parce que, dans la rotation fixée par les partis qui participent à cette mascarade, le tour revenait au sien : Volonté Populaire. Il arrive que sur les principaux dirigeants de l’organisation, l’un d’entre eux, Leopoldo López est assigné à résidence et l’autre Fredy Guevara, a échappé à la justice et il s’est réfugié dans l’ambassade du Chili à Caracas.

Quand l’Assemblée Nationale, dont les décisions ont été déclarées nulles par la justice, a ignoré le président légitime Nicolás Maduro, le chemin a été déblayé pour Guaidó pour devenir remplaçant bien que pour ce faire il ait fallu dénaturer au maximum ce que stipule la Constitution.

Mais tout le monde se demande pourquoi ce n’est pas l’Assemblée Nationale qui l’a proclamé président et pourquoi cet acte n’a pas eu lieu en présence de ceux qui disent être députés.

Pourquoi au lieu de cela, l’usurpateur est monté sur une tribune sur une place publique et sans que personne ne l’assermente, il s’est autoproclamé président ?

Tout semble indiquer que même pas l’Assemblée Nationale fantomatique n’était d’accord avec le fait qu’il soit président par intérim.

De cette façon, il a pris le devant de ses propres complices en sachant qu’il était en train de violer plusieurs lois y compris le même texte constitutionnel qui stipule qu’un hypothétique président par intérim a un mois pour convoquer des élections, délai qui a déjà expiré ce qui signifie que ce monsieur, si cela est possible, est doublement hors la loi.

Trump, qui ne comprend rien des subtilités juridiques s’est empressé de le reconnaître et il a obligé des gouvernements soumis de la région à en faire autant.

Il a ensuite entraîné par ce chemin presque tous les pays de l’Union Européenne où l’on devrait espérer qu’il y avait des têtes pensantes à même de se rendre compte du fait qu’il s’agit d’une violation flagrante des lois, propre à une comédie et non à la politique pratique et responsable.

Non content de tout cela, Juan Guaidó a montré son véritable acabit lorsqu’il a demandé une intervention militaire contre son propre pays. Un cas insolite qui a soulevé la condamnation même au sien du Congrès des États-Unis.

Il faut être ignorant ou très abject ou les deux à la fois, pour demander à une puissance étrangère de bombarder ses concitoyens, son peuple, son pays.

Si l’agression en vient à être perpétrée, la responsabilité pour chaque mort, chaque blessé, chaque larme, chaque mère désolée, chaque enfant sans protection, retombera sur le dos de ce monsieur qui, s’il lui reste un brin d’humanité, je crois qu’il ne pourra jamais dormir sur ses deux oreilles.

Le Venezuela et l’Amérique Latine et les Caraïbes tout entiers vivent des heures de tension maximale et les appels au bon sens se multiplient pour empêcher un holocauste dont les responsables, Trump, Guaidó et leur comparse sont bien identifiés et quoi qu’il arrive, leur trace puante restera gravée durant des siècles dans la mémoire des peuples.

 



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