Un article atroce et révoltant

Édité par Reynaldo Henquen
2019-03-18 13:13:21

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L'édition en espagnol du quotidien nord-américain The New York Times vient de publier un article révoltant dans lequel il suggère que la Révolution Bolivarienne du Venezuela utilise les services médicaux cubains pour exercer le contrôle sur le peuple, pour s'assurer des voix en se servant de la fourniture de médicaments et qu'elle maintient d'autres formes de pression sociale.

L'article en question est signé par Nicholas Casey, qui se présente lui-même comme correspondant du New York Times à Caracas bien qu'on lui ait interdit l'exercice du journalisme au Venezuela à cause d'une série d'articles dans lesquels il dénaturait de façon grossière la réalité économique et sociale du pays.

Il s'est cependant débrouillé pour écrire l'article en question avec l'aide, depuis le Pérou, de sa collègue Andrea Zárate, avec laquelle il partage beaucoup de vues dont une haine viscérale envers le chavisme et la Révolution et l'admiration pour Juan Guaidó, l'autoproclamé président par intérim du Venezuela.

Comme ils ont l'habitude d'exercer un journalisme de quatrième catégorie, ils citent de prétendues déclarations de 16 coopérants cubains de la santé qui ont déserté de leurs missions mais, ils identifient seulement deux d'entre eux : un qui vit actuellement en Équateur et un autre au Chili. Les autres restent sous l'ombre de l'inexistence.

Les mensonges mis dans la bouche de ces deux déserteurs s'écrasent contre le sens commun le plus élémentaire et contre l'expérience universelle de ceux qui ont reçu dans divers continents les soins médicaux des professionnels cubains qui sont formés dans les sentiments humains et solidaires les plus élevés.

J'ai été témoin de leur travail dans des communautés reculées du Guatemala et j'ai vu les larmes de gratitude de ceux qui ont recouvré la santé, la vue ou l'espoir, dans bien des cas les trois choses à la fois, sans se voir jamais poser la moindre condition en échange de ce miracle.

Il en est de même en Haïti, le pays le plus pauvre de l'hémisphère, au Salvador, au Nicaragua, en Bolivie, en Équateur, au Pérou, au Brésil, en Colombie et bien sûr au Venezuela sans oublier la prouesse extraordinaire qu'a signifié la lutte face à face contre l'ébola en Afrique Occidentale où les médecins cubains ont écrit une page glorieuse dans l'histoire de la médecine moderne.

Casey et son amie Zárate ont eu l'idée malheureuse de donner la parole pour parler contre le Venezuela à un individu appelé José Miguel Vivanco, chef pour les Amériques du groupe nord-américain appelé Human Rigths Watch, qui a affirmé que « le gouvernement cubain veut s'assurer du fait que le régime vénézuélien survive et qu'il est disposé à faire tout ce qui est à sa portée pour appuyer Maduro ».

Qui est cet individu ? Il a à son actif des contacts proches avec la CIA et avec la maffia anti-cubaine de Miami, ainsi qu'avec des milieux anti-chavistes récalcitrants et il a été accusé d'être un collaborateur actif des services secrets chiliens sous la dictature de Pinochet. Voulez-vous en savoir plus ? Parmi ses amis figurent l'ex-agent de la CIA Frank Calzón, les contre-révolutionnaires cubains Hubert Matos; Orlando Gutiérrez-Boronat; Angel Francisco de Fana; et Sixto Reynaldo Aquit, “El Chino”, fondateur du groupe d'appui au terroriste Luis Posada Carriles.

Dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es. Avec tant d'odeur à soufre dans l'article en question, personne avec un brin d'intelligence ne croira ce qu'il dit.

 

 

 



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