Les Palestiniens ont besoin d'aide pour reconstruire leur économie

Édité par Peio Ponce
2014-08-29 14:23:42

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par Roberto Morejón

Après 50 jours d'attaques israéliennes contre la bande de Gaza et 2100 morts palestiniens, les deux parties ont signé un cessez-le-feu illimité. Le moment est donc venu de tirer un bilan des dégâts causés à l'économie de Gaza.

La mission confiée à l'aviation et l'artillerie du régime sioniste consistait à décimer la population civile de Gaza, mais il s'agissait aussi de détruire l'infrastructure agricole, industrielle et de services de ce petit territoire, où s'entassent 1 800 000 habitants.

La nouvelle offensive de Tel Aviv a porté un coup très dur à l'économie de cette enclave palestinienne, déjà affaiblie par des agressions militaires en série et le blocus aux frontières.

Aucune économie ne peut supporter une situation comme celle de Gaza, un territoire où 400 000 personnes ont été déplacées et où 280 000 habitants, soit 14% de la population, vivent dans des centres de l'ONU surpeuplés.

Les bombardements de Tsahal ont détruit les logements de 10 000 familles dans la bande de Gaza et le taux de chômage dépasse 40 %.

10 des 32 hôpitaux de cette enclave ont dû fermer leurs portes car ils n'étaient plus en mesure d'assurer les services de soin. Le régime de Benjamin Netanyahu a beau assurer que les cibles étaient exclusivement militaires, 11 autres hôpitaux ont été frappés par des bombardements.

Son gouvernement a atteint le comble du cynisme en reconnaissant avoir ordonné d'ouvrir le feu sur des immeubles d'habitation et des centres humanitaires lorsque la présence de groupes armés était soi-disant détectée.

Il s'agit d'un prétexte grossier et inacceptable, auquel a recours l'agresseur pour continuer à exterminer des civils, pour soi-disant riposter à des roquettes lancées depuis Gaza.

Le pouvoir médiatique au service de l'Occident s'est chargé d'exagérer les conséquences de ces tirs vers Gaza.

Cependant, les grands médias ont dû reconnaître que les dégâts occasionnés en Israël sont dérisoires comparés à ceux provoqués par l'offensive disproportionnée lancée par l'aviation, l'artillerie et les chars d'assauts de l'armée israélienne.

Tandis que la pauvre économie de Gaza dénombre ses pertes, Israël cherche des fonds pour financer sa croisade guerrière.

L'opération contre Gaza, qui a mobilisé 16 000 soldats et 445 000 réservistes équipés en armement israélien et étasunien, a coûté 60 millions de dollars par jour à Tel Aviv.

Maintenant que le gouvernement israélien s'est engagé à cesser son offensive contre Gaza, ce gouvernement devra poursuivre les négociations pour restituer les terres occupées et libérer les prisonniers palestiniens afin de parvenir à la paix avec les Palestiniens.

Si cela se produisait, Israël pourrait réorienter son budget militaire vers la consolidation de ses progrès économiques et les Palestiniens de Gaza seraient en mesure de commencer, dans la sécurité, le long chemin de la reconstruction de son infrastructure économique, qui est aujourd'hui ruinée.



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