Cuba dénoncera à l'ONU la guerre économique dont elle est victime de la part des États-Unis.

Édité par Peio Ponce
2014-09-10 14:45:30

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Par Roberto Morejon

Malgré le rejet, à 22 reprises, de l'Assemblée Générale de l'ONU du blocus des États-Unis contre Cuba, le siège se durcit, ce qui a été dénoncé par les autorités cubaines.

Le rapport intitulé «  Nécessité de mettre fin au blocus économique commercial et financier, imposé par les États-Unis à Cuba contient une mise à jour des pertes causées par cette politique. Ce document est copieux en arguments et preuves irréfutables.

Le rapport sera présenté le 28 octobre à la 68è période des sessions de l'Assemblée Générale des Nations Unies.

Le texte recueille tous les préjudices portés à notre pays entre avril 2013 et juin 2014 et souligne que le total des pertes causées depuis 50 ans dépasse le chiffre astronomique de 116 milliards de dollars.

Présentant le rapport, le vice ministre des Affaires étrangères, Abelardo Moreno a mis l'accent sur la recrudescence de cette politique de coercition. «  Le pire-a-t-il signalé-est que le blocus est devenu une guerre, une chasse sur le plan financier”

Des faits appuient cette dénonciation. Des fonctionnaires étasuniens se livrent de façon paranoïaque à dénicher les opérations financières et commerciales de Cuba avec des pays tiers, auxquels

Washington applique le caractère extra territorial du blocus et cela malgré le fait que les transactions de La Havane respectent strictement le Droit International et les législations de ces pays.

C'est ainsi que des institutions, des compagnies et des banques se voient fréquemment frappées des sanctions pour avoir accepté de réaliser des paiements ou recevoir des dépôts de Cuba ou à destination de notre pays.

Le châtiment le plus scandaleux a été appliqué par les États-.Unis à la banque française BNP Paribas, à laquelle ils ont imposé la sanction inusitée de 9 milliards de dollars, en plus de l'obliger à licencier une partie des membres de la direction.

Comme le prouve l'explication minutieuse faite par le vice ministre cubain des Affaires étrangères, Abelardo Moreno, il y a d'autres domaines contre lesquels l'acharnement du blocus est féroce.

C'est le cas de la santé et de l'éducation, deux exemples longuement illustrés par la situation de l'école spécialisée “Solidaridad con Panamá”, Solidarité avec Panama, qui a accueilli la présentation du rapport cubain.

Plus de 22 000 étudiants ayant des besoins spéciaux ont été des victimes directes du blocus et parmi eux, les élèves de cette école havanaise.

Unique de son type, cette école ou des enfants présentant un handicap physique et moteur, a une mission altruiste, humanitaire et technique.

À cause du blocus, l'école ne dispose pas des accessoires indispensables pour l'utilisation des ordinateurs et des moyens et matériels d'enseignement les plus adéquats, ainsi que des bus adaptés aux besoins des élèves.

Quand bien même ce ne serait que pour donner une meilleure attention à ces élèves ayant des besoins spéciaux, cela vaut la peine, d'insister une et mille fois au sein de l'ONU pour que le blocus étasunien y soit une fois de plus condamné.



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