Cuba cherche à développer son industrie

Édité par Peio Ponce
2014-11-10 14:46:46

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Par María Josefina Arce

Une vingtaine de projets dont le coût est estimé à plus d'un milliard 200 millions de dollars dans le but de moderniser l'industrie nationale, satisfaire la demande interne, substituer aux importations, ce qui équivaut à économiser des devises et à promouvoir les exportations sont ouverts aux investissements étrangers.

10 de ces projets voudraient s'établir à la Zone Spéciale de Développement du Mariel, située dans la province d'Artemisa, avoisinante de la capitale et qui est appelée à devenir la principale porte d'entrée et de sortie du commerce extérieur cubain.

Des hommes d'affaires de plusieurs pays, dont le Portugal, la Chine, la Russie, le Brésil, l'Italie, l'Équateur, l'Afrique du Sud, le Vietnam et le Royaume Uni, entre autres ont exprimé leur intérêt pour investir dans ces projets, présentés durant la 32è Foire de La Havane, qui vient de se terminer.

Dans l'industrie électronique, dans celle de l'informatique, de l'automatisation et des télécommunications, les principales opportunités d'investissement sont la fabrication d'ampoules led, de téléphones portables, des tables PC et des supports optiques.

Dans l'industrie légère les projets visent au renouvellement technologique pour remplacer des exportations à grand échelle de produits d'hygiène et d'entretien, d'emballages et de souliers.

Pour ce qui est de l'industrie chimique, les principales stratégies de travail avec participation du capital étranger se concentrent dans la fabrication de papier bond et autocopiant, ainsi que des pneus pour motos légères et pour les transports par route.

Les alliances stratégiques dans le secteur de la sidéro-mécanique cherchent à favoriser le développement de la sidérurgie, du recyclage, de la mécanique, de l'automotrice et des équipements agricoles.

Les autorités cubaines ont fait savoir que les investissements dans la production d'acier et de récipients et emballages sont prioritaires, tout comme d'autres plus complexes destinés à l'agriculture et aux transports.

À part ces projets, des partenaires sont d'ores et déjà identifiés pour d'autres, compte tenu de l'intérêt qu'a éveillé la nouvelle loi pour les investissements étrangers, adoptée récemment par le Parlement cubain et que des hommes d'affaires et des institutions spécialisées comme la Cepal, la Commission Économique de l'ONU pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, qualifient d'instrument fiable et adéquat.

Il s'agit de deux entreprises mixtes pour la fabrication de produits d'hygiène et de nettoyage, ainsi que des emballages pour l'industrie cosmétique notamment pour les savons, pour des produits laitiers, pour des pâtes longues et du café.

La première firme envisage de s'installer dans la Zone du Mariel, alors que la seconde est située dans la province de Mayabeque.

Sans doute, les propositions cubaines pour attirer les investissements étrangers vers l'industrie et d'autres branches de l'économie, ont éveillé l'intérêt de nombreuses firmes et chefs d'entreprises qui ont pris part à FIHAV.

 



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