Cuba et les États-Unis prêts pour la deuxième série des conversations

Édité par Peio Ponce
2015-02-19 14:10:40

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Par Guillermo Alvarado

Cuba et les États-Unis reprendront le 27 février prochain à Washington les négociations concernant le rétablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, après la première rencontre qui s'est tenue a la Havane et qui a été très utile pour éclaircir plusieurs aspects de ce processus si complexe.

Comme l'a déclaré récemment Josefina Vidal, Directrice générale du Département sur les États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères: «la nouvelle étape des relations est passée d'une confrontation ouverte, des politiques agressives et hostiles appliquées par Washington, à un processus cherchant à trouver la meilleure façon de supprimer les mesures coercitives en vigueur ».

Le rétablissement des relations, s'avère un processus très complexe étant donné que celles-ci ont été interrompues de façon unilatérale par les États-Unis depuis plus d'un demi-siècle. 

Il convient de rappeler les déclarations de notre président Raúl Castro au sommet de la CELAC qui s’est déroulé au Costa Rica quand il se demandait: « Comment expliquer le rétablissement des relations diplomatiques sans enlever notre pays de la liste des États promoteurs du Terrorisme International? »

Les principes du comportement des diplomates étasuniens doivent être établis conformément aux traités internationaux. Il faut aussi que les services financiers prêtés au Bureau d’intérêts de notre pays à Washington soient rétablis.

Pour aboutir à la normalisation des liens il faut également que les États- Unis mettent fin aux politiques imposées depuis le triomphe de la Révolution cubaine telles que le blocus économique, commerciale et financier et d’autres, comme l’occupation illégale du territoire qu'occupe la base navale étasunienne dans la province de Guantanamo. La fin des transmissions de radio et de télévision vers notre pays à des fins subversives est un autre élément essentiel pour aboutir à des relations de bon voisinage.

Toutes ces décisions doivent être prises du coté de Washington étant donné que Cuba ne fait subir un blocus pareil à aucune entreprise étasunienne. Cuba n’occupe ne serait-ce qu'un centimètre du territoire de ce pays. Nous ne transmettons pas d'émissions visant à influencer la pensée ou le mode de vie de la population étasunienne ou à encourager des actions cherchant à renverser le gouvernement.

C’est vrai qu’il existe des mesures de contrainte difficiles à supprimer, comme le blocus, derrière lequel se cache une montagne de lois, mais le président étasunien peut se servir de ses prérogatives pour l’assouplir, sans attendre nécessairement l’approbation du Congrès.

Pour relever ces défis il faut de la bonne volonté et de l’esprit constructif, dont la délégation de notre pays a fait preuve lors de la première série des conversations et dont elle témoignera à cette deuxième phase, au cours de laquelle elle sera soutenue non seulement par le peuple cubain, mais encore par l’Amérique Latine.



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