La gauche latino-américaine affine ses positions

Édité par Tania Hernández
2015-10-06 14:38:06

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La seconde rencontre latino-américaine progressiste qui vient de prendre fin à Quito, la capitale équatorienne, a permis à la gauche du continent d’affiner ses positions. Notre point de vue se fait l’écho de ces efforts.

Un des premiers points marqués par la rencontre a été l’échange de vues au moment où les gouvernements progressistes de la région font l’objet d’attaques.

Cette rencontre a lancé un appel à stopper les tentatives de la droite internationale visant à déstabiliser et faire avorter des gouvernements populaires comme au Venezuela, en Bolivie, au Salvador, au Brésil, au Nicaragua, en Argentine et en Equateur.

Les délégués d’une soixantaine de partis et de mouvements politiques inscrits dans 30 pays de la région ont dénoncé ce qu’on appelle les coups d'État en douce pour renverser des gouvernements élus démocratiquement.

Les participants ont en particulier exprimé leur appui à la Révolution citoyenne menée par le président équatorien Rafael Correa. Ce dernier a rappelé, dans un discours vibrant à la clôture de la réunion, la tentative de coup d’Etat contre son gouvernement il y a justement cinq ans.

 

La seconde rencontre des partis progressistes latino-américains a salué le rétablissement des relations entre Cuba et les Etats-Unis et ils se sont prononcés pour la levée du blocus.

Les délégués se sont félicités des progrès faits par le dialogue de paix en Colombie qui se tient à La Havane et ils ont invité toutes les forces politiques du continent à appuyer les efforts visant à tendre un pont diplomatique entre le Venezuela et la Guyana sur la juridiction de la région de l’Essequibo.

Les partis progressistes latino-américains ont une fois de plus appuyé la revendication de l’Argentine sur les îles Malouines et la lutte des indépendantistes portoricains.

Au cours d’une conférence magistrale, le vice-président bolivien Alvaro Garcia a souligné que les événements survenus au Venezuela, en Equateur et en Bolivie ont démontré que la démocratie n’est pas une étape temporaire mais un pont qui conduit d’une façon incontournable vers une nouvelle société.

La rencontre de Quito, organisée par le mouvement équatorien Alliance Pays, a mis en état d’alerte les mouvements progressistes face aux plans incendiaires de la droite internationale.

 



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