Le blocus prive les Américains du plaisir de fumer les meilleurs cigares du monde

Édité par Tania Hernández
2015-10-20 16:18:57

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Cuba est bien connue dans le monde, entre autres choses, par l’excellence de ses havanes. Les fumeurs de tous les coins de la planète apprécient leur arôme, leur goût et leur prestance. Mais le blocus économique, commercial et financier par lequel les Etats-Unis se sont fixés pour but de réduire le peuple cubain par la faim et la maladie, prive les Etasuniens du plaisir des meilleurs cigares du monde.

 

Roulés avec le meilleur tabac du monde, les havanes comblent les goûts les plus exigeants car Cuba fabrique plus de 30 marques et plus de 700 « vitoles » d’une qualité indiscutable.

 

Or, le blocus fruit d’une politique hostile qui persiste malgré le rétablissement des relations diplomatiques entre les États-Unis empêche les Étasuniens d’acheter des havanes sous peine de tomber sous le poids de la loi du commerce avec l’ennemi et provoque de grosses pertes à la production cubaine de tabac.

TABACUBA, le groupe d’entreprises relevant du ministère de l’agriculture et chargé de la production et de la distribution des havanes, a fait savoir que les pertes du secteur ont dépassé, l’année dernière, les 149 millions de dollars pour cause du blocus.

Les plus grands préjudices découlent de la fermeture du marché étasunien, le plus grand consommateur de cigares dans le monde.

Les statistiques signalent en effet que les Etasuniens consomment les deux tiers des 400 millions de dollars annuels que produit la fabrication de cigares.

Les dommages découlant du blocus ont également trait aux importations de marchandises, de matériel d’emballage, de pièces de rechange et d’accessoires nécessaires pour la fabrication de cigarettes et de cigares à la machine.

TABACUBA signale dans un rapport que tout cela provoque des dépenses supérieures aux 3 millions de dollars tous les ans, car il faut acquérir tout ce matériel dans des pays tiers alors que sur le marché étasunien ce serait bien meilleur marché.

A ceci vient s’ajouter des dépenses supplémentaires découlant de l’augmentation des coûts du fret, y compris du changement de navires aussi bien au moment des importations que des exportations, car une des clauses du blocus ferme les ports des États-Unis pendant six mois aux bateaux ayant touché port à Cuba.

Au festival du havane qui s’est tenu dans notre capitale au mois de février, les autorités cubaines ont souligné que Cuba pourrait devenir le leader des ventes de cigares aux Etats-Unis si Washington éliminait les restrictions pour sa vente.

« Nous estimons que dans les premières années nous pourrions avoir un quota de marché entre 25 et 30% » a déclaré José Luis Fernández, vice-président de la firme Habanos.

C’est un fait que le blocus affecte aussi bien Cuba que les Etats-Unis où les fumeurs doivent surmonter des obstacles pour s’offrir le plaisir d’un havane.

 



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