La fin du sommet sur le climat approche et de nombreux points sont encore à préciser

Édité par Tania Hernández
2015-12-08 14:24:55

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Par Guillermo Alvarado

 

Le sommet de l'ONU sur les changements climatiques qui se tient à Paris, se termine dans quelques jours, mais les négociateurs tardent à parvenir à un texte répondant aux attentes et surtout aux besoins de la Humanité. Ce sommet qualifié par certains comme la dernière opportunité pour contrôler le réchauffement global, avait éveillé de grandes attentes.

 

En principe tout doit être à point le 11 décembre, mais jusqu'au présent, le document final est rempli de parenthèses, pour noter des thèmes sur lesquels il existe des désaccords. On ne sait pas exactement quelle sera la nature du document final: un pacte, un accord ou tout simplement une déclaration finale avec des défis diffuses.

Avant la réunion, on a beaucoup parlé de la nécessité de parvenir à des accords contraignants, c'est à dire obligatoires en matière d'application et de vérification, pour limiter ainsi l'émission dans l'atmosphère de gaz à effet de serre.

Ce ne serait qu'un premier pas pour obtenir que la température maximale permise ne dépasse 1,5 degrés centigrades par dessus de l'ère pré-industrielle. Des mesures auraient dû être prises depuis longtemps pour y parvenir.

Selon les spécialistes,à la fin 2015, la température globale aura augmenté d'un degré. Le réchauffement est un phénomène irréversible, donc la seule alternative possible est de le contrôler pour éviter dans la mesure du possible les effets négatifs pour notre environnement et notre espèce.

Cuba et de nombreux autres pays pauvres ou en voie de développement insistent sur la nécessité d'assumer une responsabilité globale mais différenciée. Cela veut dire que le monde industrialisé, le plus grand responsable de la détérioration de l'environnement, doit s'engager à diminuer la charge polluante et à financer les actions visant à réparer les dégâts causés dans les petits pays par les changements climatiques.

En 2020 le Fonds vert, destiné à mitiger les effets du réchauffement devrait avoir 100 milliards de dollars. Mais jusqu'à présent on ne voit pas trop clair d'où proviendront ces ressources.

Les mécanismes de contrôle, de révision et de vérification des accords de Paris devraient être bien précisés. Il faut surtout pouvoir mesurer les actions des entreprises pour faire diminuer la pollution et l'accomplissement des obligations contractées par chaque État.

Sur les 195 pays qui participent aux négociations à Paris, 186 ont présenté leur programme de réduction des émissions de gaz polluants, qui doivent être appliqués entre 2020 et 2030. Mais voilà qu'aux yeux des experts, ces programmes sont insuffisants. Ils augurent, à moins que l'on prenne davantage de mesures urgentes, à la fin du XXI siècle, une hausse de la température de 3 degrés, le double de la température fixée comme limite.

Il restent peu de jours pour savoir si la volonté politique de sauver l'Humanité l'a emporté sur les intérêts des puissances et le pouvoir gigantesque des transnationales, qui sont en définitive celles si se trouvent dans l'œil de l'ouragan.

 



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