Le serpent du terrorisme mord aussi la Belgique

Édité par Tania Hernández
2016-03-22 14:19:33

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

 

Par Guillermo Alvarado

Le nombre de victimes des attentats terroristes qui ont secoué ce mardi la ville de Bruxelles, la capitale de la Belgique ne cesse de s'accroître. 3 bombes y ont fait explosion. 2 à l'aéroport de Zaventem, le plus important du pays et une autre dans une station de métro à proximité du centre ville.

 

Des sources des secouristes ont parlé dans un début d'une vingtaine de morts et de nombreux blessés, bilan qui ne cesse de s'alourdir au passage des heures, dans une ville pratiquement paralysée et encore sous le choc de l'horreur vécu.

Bruxelles est le siège des principales institutions de l'Union Européenne. La déflagration au métro est survenue sous la rue de la loi, entre le siège de la Commission Européenne et le bureau du premier ministre.

L'alerte orange a été décrétée pour toutes les institutions communautaires. Les réunions prévues aujourd'hui aussi bien à l'intérieur qu'en dehors de ses installations ont été suspendues, comme l'a signalé la vice présidente pour le budget, Kristalina Georgieva.

Vendredi dernier, les autorités belges avaient annoncé la capture de Salah Abdeslam, l'un des présumés responsables des attaques survenues à Paris, en novembre dernier.

Il est encore trop tôt pour savoir si les faits sont liés, mais ce qui est sûr est que le serpent du terrorisme attaque de nouveau des pays ou des régions qui sont responsables, d'une certaine façon, que ce soit par action ou par omission, d'avoir couvé l'œuf duquel il est né.

Ce n'est pas un secret que l'Union Européenne, aux côtés des États-Unis, ont transformé plusieurs zones de la planète, notamment le Nord de l'Afrique et le Moyen Orient, en un bouillon de culture de violence, en préparant des groupes irréguliers qui ont agi et agissent encore, contre des gouvernements qui ne sont pas vus d'un bon œil en Occident.

Ces bandes, dont l'État islamique, sont équipées pas seulement d'armes, mais des moyens de transports et de la plus moderne technologie des communications y compris l'accès sur l'Internet. Elles ont fini par se transformer en une menace globale.

Paradoxalement, sur les près de 20 000 étrangers qui, selon le Centre International des Études pour la radicalisation, militent dans ces groupes extrémistes, environ 4 000 sont des citoyens européens, pour la plupart des Français, des Allemands et des Britanniques et 440 sont Belges.

Malheureusement, tout comme il est arrivé à Paris en 2015, les victimes de ces attentats sont des civils innocents, des vies perdues pour la haine brutale, née de conflits aiguisés par des intérêts illégitimes.

Les évènements survenus ce mardi à Bruxelles devraient servir pour impulser les conversations à Genève afin trouver une solution pacifique au conflit en Syrie qui en 5 ans a fait un nombre démesuré de morts et des millions de déplacés.

Il est temps déjà que les puissances reconnaissent que seul en mettant fin à la violence, aux interventions étrangères et à toute autre forme d'agression, l'on pourra mettre un terme au terrorisme, un fléau qui endeuille la conscience de toute notre espèce.



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up