Le gymnaste cubain, Manrique Larduet obtient une médaille d'or à Toronto 2015

Édité par Michele Claverie
2015-07-17 14:38:58

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Le gymnaste cubain, Manrique Larduet a remporté ce mercredi une médaille d'or aux XVII Jeux Panaméricains à Toronto 2015, au Canada , en s'imposant au cheval d'arçon.

Manrique, le nouveau joyau de la gymnastique cubaine , a totalisé 15,125 points, devant l'Étasunien Donall Whittenburg (14,962) et le Brésilien Caio Souza (14,925).

Manrique Larduet, âgé de 19 ans , a remporté 4 médailles aux Jeux Il en a décroché 2 d'argent, au total des agrès et aux barres parallèles et une de bronze aux anneaux.

Cuba n'avait pas pu gagner de médailles en gymnastique aux Panaméricains depuis ceux de Saint Domingue 2003, quand Erick López est devenu, avec un total de 22 médailles d'or, un des rois des Jeux , le sportif ayant la plus grande quantité de titres dans l'histoire des Jeux Panaméricains.

"Cette compétition a été très bonne. Après 12 ans, Cuba a pu remporter des médailles en gymnastique à cette compétition, ce qui n'arrivait pas depuis 2003 lorsqu'Eric Lopez en a décroché à Saint Domingue. Eric Lopez est un gymnaste qui a eu de très bons résultats et que j'admire beaucoup. J'avais une grande confiance, c'est la préparation qui me l'a donnée. Nous avons eu un entraînement excellent. Je suis super content. Je remercie le public qui m'a encouragé. Je suis reconnaissant de la possibilité d'avoir représenté mon pays. J'ai commencé dans ce sport à l'âge de 5 ans, grâce à un voisin de ma grand-mère qui m'a inculqué le goût pour la gymnastique. Je suis séparé de ma famille depuis l'âge de 9 ans. Je m 'entraîne à La Havane et j'habite à Santiago. Je ne vois mes parents que tous les 6 mois, parfois plus, mais l'on a vu le résultat de ces efforts.

La médaille qui lui a donné la plus grande joie:

« La médaille d'or du cheval d'arçon. »

Sa plus grande déception.

La médaille d'argent au concours général. On m'a privé de l'or alors que je l'avais gagné.

Son entraîneur, Carlos Gil pleurait d'émotion face aux exploits de son disciple qui a dit de lui :

« Pour moi il est mon second père. Il a toujours été avec moi. Un an après son entrée à l'école il est devenu mon entraîneur. Nous sommes ensemble depuis 8 ans. On se connaît bien. Il m'a fait confiance. C'est un très bon entraîneur. Moi même je ne sais pas comment il fait pour que j'arrive en pleine forme à la compétition.

Carlos Gil, qu'une lésion à la cheville a empêché de réaliser son rêve de devenir gymnaste a déclaré a RHC.

J'ai beaucoup lutté pour ces résultats. J'aurais voulu représenter mon pays, chanter l'hymne en regardant mon drapeau être hissé à une compétition internationale. Je n'ai pas pu. Je me suis efforcé de transmettre cela à mes sportifs, ce que je ressens, qui est l'une des clefs de la victoire. Le talent peut faire des choses, mais le patriotisme brise toutes les barrières.



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