Les opposants ukrainiens occupent le Centre des Congrès à Kiev

Édité par Michele Claverie
2014-01-27 15:51:48

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Kiev, 27 janvier (RHC-DPA-RT)- Des groupes d'opposants ukrainiens ont occupé le Centre des Congrès de Kiev dans la poursuite de leurs protestations contre le gouvernement, depuis l'échec d'une tentative d'accord. Le président Viktor Ianukovitch, a offert la vice présidence et d'autres postes dans l'exécutif à ces secteurs contraires au gouvernement.

Un des principaux adversaires du chef de l'État a qualifié l'offre de tentative pour en terminer avec le mouvement de protestations dans le pays, générées par la décision souveraine du gouvernement de laisser sans effet les accords d'adhésion à l'Union Européenne.

Le député Nikolai Rudkovski a confirmé que les autorités ukrainiennes ont l'intention de modifier la loi contestée qui limite le droit de manifestation qui a provoqué l'escalade de violentes protestations depuis 8 jours.

Par ailleurs des experts ukrainiens en armements ont dénoncé le fait que dans les manifestations à Kiev les opposants emploient contre la police des bombes incendiaires préparées avec du sodium liquide et des substances ayant des propriétés semblables au NAPALM.

Le ministre de l'Intérieur , Vitali Zajárchenko, a signalé que l'emploi de tels moyens sera considéré comme un attentat contre la vie des agents de l'ordre, car ces engins peuvent causer de graves brûlures et provoquer la mort.

Depuis le regain des heurts à Kiev il y a une semaine , 311 policiers ont été blessés dont 118 ont été hospitalisés avec des lésions crâniennes, des fractures, des coupures, des brûlures et des intoxications par l'utilisation des substances non identifiées.

Les protestations en Ukraine ont éclaté en novembre dernier, après que le gouvernement du président Viktor Ianukovich ait suspendu la signature d'un accord d'association négocié avec l'Union Européenne et qu'il ait dénoncé des conditions onéreuses pour l'économie nationale.

Kiev dénonce la double morale de l'Occident qui menace les autorités de sanctions si elles ont recours à la force, alors qu'elle ne se prononce pas lorsque des militants extrémistes assaillent les édifices de l'État accumulant des armements et même assiègent des centrales nucléaires.

Hier, quelques 200 policiers ont été retenus pendant plusieurs heures au siège de la police anti- émeutes. Cet immeuble a souffert de gros dégâts à cause des cocktails Molotov lancés par les opposants.

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up