Washington, 30 octobre, (RHC)- Le directeur du Service d'Intelligence Nationale des États-Unis, James Clapper, a admis que la collecte d'informations sur les dirigeants étrangers est un principe élémentaire de son service. Il a donc appuyé les actes d'espionnage auxquels se livre l'Agence Nationale de Sécurité.
Il a expliqué, lors d'une comparution devant le Comité Sélect d'Intelligence de la Chambre basse du Congrès, qu'il se consacre à l'intelligence depuis 50 ans et que connaître les intentions des leaders est essentiel pour eux.
« L'une des choses que j'ai apprises à l'école en 1963 est que cela est une question fondamentale pour les services d'intelligence »- a avoué le général Clapper.
Pour sa part le chef de l'Agence Nationale de Sécurité, le général Keith Alexander a lui aussi témoigné devant le Congrès. Il a qualifié de faux les rapports sur l'espionnage de millions d'appels téléphoniques en France, en Italie et en Espagne.
D'autre part, un haut fonctionnaire de la Maison Blanche a confirmé l'information donnée par The New York Times sur l'analyse par l'administration Obama, de la possibilité de déclarer illégale la mise sur table d'écoute des conversations des dirigeants alliés.