Michel Martelly annonce qu'il quitera le pouvoir le 7 février

Édité par Tania Hernández
2016-02-05 14:10:49

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Port au Prince, 5 février, (AlterPresse, Le Nouvelliste, RHC).- Le président haïtien, Michel Martelly a confirmé qu’il quittera son poste à la fin de son mandat le 7 février prochain.

« Je ne veux pas garder le pouvoir un jour supplémentaire », a déclaré Martelly dans un discours prononcé lors de l’inauguration du nouvel immeuble du ministère de l’Intérieur, détruit lors du terrible séisme de 2010.

L’incertitude règne encore à propos de la transition qui se mettra en place à partir du 7 février, alors que des consultations se poursuivent entre l’exécutif, les présidents des deux branches du parlement et des groupes de parlementaires pour trouver une issue à la crise.

Plusieurs options sont abordées, dont le maintien de l’actuel gouvernement, la transition du pouvoir au président de l’assemblée nationale ou au président de la cour de cassation.

La mise en place d’un gouvernement de consensus avec des personnalités issues des milieux politiques et de la société civile est au centre des débats.


 

D’autre part, lors d’une réunion hier à l’archevêché de Port-au-Prince, sous les auspices de l’archevêque de la capitale Guire Poulard, des partis politiques d’opposition et des secteurs de la société civile ont paraphé un accord relatif à la transition politique.

Les entités présentes ont opté pour la nomination d’un président provisoire issu de la cour de cassation, d’un premier ministre issu de l’opposition et d’un gouvernement formé avec la participation de personnalités appartenant à des secteurs politiques et à la société civile.

Dans une interview accordée au quotidien haïtien Le Nouvelliste, le député de Pétion-Ville, Jerry Tardieu, président d’une « Commission spéciale chargée de définir, pour la Chambre des députés, une proposition de sortie de crise », a annoncé que d’ici samedi, une solution consensuelle serait trouvée…

Nos travaillons à trouver une solution négociée avec tous les partis impliqués. Ce ne sera pas facile mais nous y arriverons-a-t-il signalé avant d'ajouter que la volonté existe tant au Sénat qu'à la Chambre basse de parvenir à un consensus.

Je suis conscient et persuadé que le Parlement, en consultation avec les forces vives et populaires de la nation, le président de la République, les secteurs de la société civile, offrira un plan de sortie de crise dans les 48 prochaines heures.


 

Entre temps les manifestations se poursuivent à Port-au Prince.



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