Les pourparlers entre le gouvernement colombien et l'ALN sont ajournées

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2016-05-21 13:00:24

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Bogota, 21 mai, (RHC/PL).- Guillaume Long, ministre équatorien des Affaires étrangères, a confirmé l'ajournement des négociations de paix entre le gouvernement colombien et l'ALN, l'Armée de Libération Nationale, organisation de la guérilla, qui devaient commencer ce mois-ci à Quito, la capitale de l’Équateur.

Au cours d'une conférence de presse, le chef de la diplomatie de l’Équateur, un des pays garants de ces pourparlers, a expliqué que le retard a pour cause de l'exécutif colombien qui pose pour condition préalable que l'ALN mette fin à la détention de prisonniers.

Guillaume Long a signalé qu'il faudra peut-être attendre encore quelques semaines pour la tenue des pourparlers, avant de confirmer la bonne volonté de l’Équateur à l’égard du processus de paix en Colombie.

Par ailleurs, le bureau du Défenseur du Peuple et le Conseil présidentiel pour les Droits de l'Homme mettent la touche finale au protocole pour faciliter la démobilisation des mineurs engagés dans les FARC/AP, en vertu d'un des pactes découlant des conversations de paix à La Havane et qui confirment l'espoir des Colombiens de voir prochainement la signature des accords de paix entre le gouvernement colombien et les FARC/AP, négociés depuis 2012.

«Je tiens à dire aux Colombiens que nous sommes en train de mettre un point final au conflit» a déclaré à La Havane, maître Humberto de la Calle, chef des négociateurs du gouvernement après avoir expliqué le contenu de l'accord pour la démobilisation des jeunes engagés dans la guérilla.

Alors que le gouvernement colombien et les FARC/AP refusent de fixer une date pour la signature des accords définitifs, les deux parties s'accordent à signaler que cela pourrait se passer le mois prochain.



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