Un rapport des agences de l'ONU dénonce l'impact du blocus de Cuba

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2017-11-01 15:32:40

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La Havane, 1er nov. (RHC).- Des agences et des organes du système des Nations Unies ont adressé à l'assemblée générale un rapport sur l'impact du blocus que Washington applique officiellement contre Cuba en février 1962.

Il s'agit d'une trentaine d'entités qui ont adressé leurs critères au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ce dernier a lui aussi rédigé un rapport au sujet du vote prévu aujourd'hui du projet de résolution soulignant la nécessité de la levée du blocus économique, commercial et financier conçu pour faire plier le peuple cubain par la faim et la maladie.

Les considérations des agences des Nations Unies confirment les dénonciations faites par Cuba des atteintes du blocus à tous les secteurs de la vie dans notre pays, un blocus signalé par notre pays comme le principal obstacle pour son développement et comme une violation des droits humains de tout un peuple.

Parmi ces agences, l'OMS reconnaît les réussites de Cuba en matière de santé et souligne que les mesures adoptées par Washington entravent la coopération technique, font monter en flèche les coûts et restreignent la participation des spécialistes cubains à des forums internationaux.

La FAO, l'Organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture et le PMA, le Programme Mondial des Aliments, ont dénoncé le surenchérissement des fournitures, les difficultés entravant l'importation de produits pour la consommation humaine et la production d'aliments à cause du blocus.

Le PMA souligne que pourtant Cuba se fait remarquer par ses acquis notamment l'élimination de la pauvreté et de la faim et l'observation des objectifs du Millénaire.

La CEPAL, la Commission Économique pour l'Amérique Latine, indique dans la pratique Cuba ne peut toujours pas utiliser le dollar nord-américain dans ses transactions et que Washington n'a pas cessé de frapper d'amendes des banques de pays tiers liées à la plus grande des Antilles.

Par ailleurs, presque 160 gouvernements ont répondu à la demande d'Antonio Guterres concernant la rédaction du rapport. La plupart d'entre eux critiquent le blocus de Cuba.



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