Des personnalités des États-Unis mettent en exergue la volonté de Fidel d'améliorer les relations bilatérales

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2017-11-22 14:02:30

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La Havane, 22 nov. (RHC).- Des personnalités nord-américaines réunies à Washington ont mis en exergue ce mardi la volonté dont Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine, a toujours fait montre d'entretenir les meilleures relations avec les États-Unis.

Devant un groupe de diplomates en poste aux États-Unis et d'amis de Cuba, Gail Walker, directrice exécutive des Pasteurs pour la Paix, organisation œcuménique étasunienne a souligné le caractère altruiste du processus social amorcé par Cuba en 1959 et l'appui offert à des pays de plusieurs continents y compris aux États-Unis.

Elle a cité en exemple la proposition que Fidel a avancée peu après le passage de l'ouragan Katrina en 2005 pour envoyer plus de 1 500 médecins porter secours aux sinistrés, proposition que le président Bush a refusée.

Gail Walker a également rappelé que 170 jeunes étasuniens issus de familles pauvres ont été formés à l'Ecole Latino-américaine de Médecine de La Havane.

De son côté, Julia Sweig, experte en études latino-américaines a signalé qu'à plusieurs reprises elle a vu le leader révolutionnaire débattre avec quelques-uns de ses critiques les plus farouches de sujets liés à Cuba.

Ex-membre du Conseil des Relations extérieures des États-Unis, Julia Sweig a signalé que Fidel Castro a discuté avec des représentants de l'élite économique, culturelle et politique des États-Unis et laissé toujours la porte ouverte à la mise en place d'une plateforme sur laquelle dresser les relations entre nos deux pays.

Dans des déclarations à l'agence Prensa Latina, elle a plus tard indiqué qu'à l'heure actuelle, tous les secteurs de la société nord-américaine sont favorables à la normalisation des relations.

Peter Kornbluh, directeur du Projet de Documentation sur Cuba aux Archives de la Sécurité Nationale à l'université George Washington, s'est référé à plusieurs tentatives de Fidel de prendre contact avec les plus hautes autorités étasuniennes.

Coauteur d'un livre sur l'histoire des négociations secrètes entre Washington et La Havane, Peter Kornbluh a souligné qu'à tout moment, Fidel a laissé bien claire sa disposition au dialogue et qu'il ne demandait en échange que le respect de la souveraineté de Cuba.


 



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