Un hommage à Karl Marx à La Havane

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2018-03-15 14:12:28

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La Havane, 15 mars, (RHC).- L'école supérieure du Parti Ñico Lopez, ici à La Havane, a organisé ce mercredi une cérémonie politique pour rendre hommage à Karl Marx, philosophe allemand auteur aux côtés de Frédéric Engels de la théorie du socialisme scientifique.

José Ramon Balaguer, chef du département des Relations internationales du Parti Communiste de Cuba, a souligné que Karl Marx a été un homme de sciences et en même temps un homme d'action.

Il a rappelé que le père du socialisme scientifique a dénoncé l'essence injuste, illégitime et violente du système économique capitaliste dans lequel il voyait la base de la domination de classe qu'exerce la bourgeoisie.

«La libération, le progrès et la paix de la patrie sont indissolublement liés dans notre conception à la libération, le progrès et la paix de l'humanité. La tradition internationaliste du marxisme trouve à Cuba des racines profondes...

135 ans après son décès, Cuba rappelle la doctrine formulée par Marx et Engels et nous insistons sur l'importance de son étude et sur la défense de l'idéologie de la Révolution »


 



Commentaires

  • Roger Garlabani's gravatar
    Roger Garlabani
    16/03/2018 12:56 am

    Les textes de Marx, Engels et de leurs continuateurs doivent être étudiés attentivement sous tous leurs aspects. Concernant l'édification du socialisme, Engels dans la guerre des paysans en Allemagne notamment, fait remarquer que le capitalisme rentre dans une phase de transition avec le socialisme car il produit lui-même la classe ouvrière qui va prendre la relève. Depuis Marx et Engels, le socialisme s'est développé avec des phases d'avancées, des victoires fulgurantes suivies de défaites tout aussi fulgurantes (un peu comme les révoltes paysannes décrites par Engels mais à une toute autre échelle). Dans cette première phase de transition, certains états socialistes ont pu produire une base matérielle et une structure étatique qui survit en partie après cette défaite et qui a momentanément son propre développement. L'agressivité impérialiste actuelle qui est maintenant visible contre ses structures et ses pays en est aussi le reflet, même si à un degré moindre elle n'avait jamais cessé. La Chine, ses dirigeants, distinguent bien apparemment la notion de moyen de production, les rapports de production qu'ils engendrent et la superstructure qu'ils influencent et agit pour eux dans une certaine mesure mais pas exclusivement comme dans un système capitaliste occidental. Ils développent grandement la superstructure socialiste qui, au moment opportun et quand les conditions seront réunies, transformera de nouveau les rapports de production et aussi les moyens de production. La Russie commence dans cette voie, aidée par les sanctions yankee, qui lui permettent de se reproduire et de se redévelopper. La puissance économique et militaire de ces deux pays réduit grandement les marges de manoeuvres économiques et militaires de l'impérialisme pourrissant. Mais la plus grande difficulté actuelle est le faible niveau de conscience des masses occidentales même s'il ne faut pas l'exagérer, la difficulté à combattre entourés d'ennemis déguisés en camarades qui vous poignardent dans le dos comme il sied à un traître et qui arrivent à contrôler l'essentiel des organisations en les détruisant, les castrant, les rendant inopérantes, les détournant de leur idéologie originelle et en faisant même des structures opérant sous son compte. La crise du système capitaliste se chargera aussi de balayer tout cela car les contradictions au sein de l'Impérialisme sont très exacerbées. Ce système montre des signes de dislocations et une puissance impuissante finit toujours par disparaître. En attendant il faut résister, continuer à se battre par tous les moyens possibles mais efficaces. Il faut être pessimiste car prudent mais aussi optimiste car depuis les années noires après la disparition de l'URSS nous voyons maintenant le système capitaliste impérialiste se désagréger, perdre de sa puissance, montrer ses faiblesses. Le président Poutine a dit qu'il était rentré dans les renseignements car son institutrice, les films soviétiques sur l'orchestre rouge, lui avait appris que l'on pouvait gagner des batailles à 1 ou 2 (ce qui est possible quand un état socialiste produit ses propres services de renseignement, démultipliant ainsi la force de frappe de la classe ouvrière). N'en serait on pas là aussi? Une guerre des paysans avec moins de paysans et plus de chevaliers venus les aider ou issus de leurs rangs ayant appris des défaites et des victoires qui se sont succédées pour paraphraser le livre de Engels sur la guerre des paysans qui contient des éléments importants si l'on veut comprendre comment se produit une transition entre deux types de sociétés et que l'on pourrait transposer à notre époque actuelle en en extrayant les lois, le modèle principal?


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