Miguel Diaz-Canel déclare que Cuba mise sur un dialogue respectueux avec les États-Unis

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2018-09-17 14:21:43

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La Havane, 17 sept. (RHC).- Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a déclaré que le gouvernement et le peuple de notre pays misent sur un dialogue respectueux avec les États-Unis sans conditions portant atteinte à la souveraineté nationale.

Dans une interview exclusive qu'il a accordée à la chaîne régionale TELESUR, le Chef d'État cubain a souligné que Cuba n'acceptera pas d'impositions. Il a ajouté qu'il est impossible de dialoguer quant une des parties prétend la soumission de l'autre à ses injonctions.

Dans sa première interview à un média international depuis son accession à la présidence, Miguel Diaz-Canel a abordé des sujets de l'actualité cubaine dont la réforme de la Constitution aujourd'hui débattue à la base et le blocus économique, commercial et financier que Washington a officiellement décrété contre notre pays en février 1962.

Le principal obstacle pour le développement du pays, la chose qui frappe le plus la vie quotidienne des Cubains et aussi la vie économique et sociale est le blocus. Le blocus imposé par les États-Unis est une pratique brutale. Je dirais que c'est un crime de lèse humanité parce qu'il porte atteinte à tout un peuple en le condamnant à mourir de faim, de besoins. Il impose même des normes aux relations du monde avec Cuba, à caractère totalement extra-territorial et qui ont été beaucoup renforcées ces derniers temps marquées par une forte persécution financière. Donc le flux de capitaux, le flux des investissements est très difficile parce qu'il y a de fortes pressions de la part du gouvernement des États-Unis. Nous traînons ce blocus depuis 60 ans. On dit que ma génération, celle de ceux qui sont nés dans les premières années de la Révolution est une génération bloquée. Nos enfants, nos petits-enfants appartiennent à des générations nées dans des conditions de résistance.

Je crois qu'il y a aussi une reconnaissance de l'héroïcité d'un petit pays en but au blocus par la nation la plus puissante de la planète, un petit pays qui a été à même de résister et d'édifier sa propre plateforme émancipatrice qui fait notre fierté. Je crois qu'il y a dans ce fait une expression non seulement de résistance mais aussi de victoire »

Se référant à la situation en Amérique Latine, le président cubain a signalé que le Venezuela en sortira victorieuse de l'expression la plus forte de la guerre non conventionnelle dont elle fait l'objet.

Il a qualifié Nicolas Maduro de leader conséquent, engagé envers le legs d'Hugo Chavez qu'il a considéré comme l'un des guides de l'histoire et de la politique de la région.



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