Granma dément les promesses de Bolsonaro aux médecins cubains

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2019-03-27 13:09:17

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A la mi-novembre, Cuba a décidé de cesser sa participation au programme de coopération médicale avec le Brésil suite aux offenses proférées par Jair Bolsonaro.

La Havane, 27 mars, (RHC).- Granma, notre principal journal, dément dans son édition de ce mercredi les promesses d'emploi que le président Jair Bolsonaro a faites aux médecins cubains qui prêtaient leurs services au Brésil.

«On a été médecins, aujourd'hui on n'est rien, disent des Cubains qui sont restés au Brésil » tel est le titre de l'article de Granma décrivant la situation précaire de bon nombre de cadres professionnels cubains de la Santé qui ont décidé de rester au Brésil une fois que Cuba a décidé de cesser sa participation au programme Mais Médicos.

Pour le rappel, Cuba a ainsi réagi aux insultes proférées par le président Bolsonaro à l'égard des praticiens cubains.

A un moment donné, il a laissé planer le doute sur la qualité des médecins cubains. Il a dit que pour lui les médecins cubains c'était uniquement des personnes portant un blouson blanc.

Suite à la décision de Cuba de ne plus participer au programme triangulaire passé avec le gouvernement de la présidente Dilma Rousseff et avec l'Organisation Panaméricaine de la Santé, Bolsonaro a promis aux médecins cubains souhaitant rester au Brésil des emplois s'ils homologuaient leur diplôme. Leur situation aujourd'hui laisse à désirer.

Granma cite les témoignages recueillis par BBC Mundo auprès d'un groupe de ces praticiens.

Yulia Molina a dit ne pas savoir à quelles autres portes frapper pour s'en sortir de la situation dans laquelle elle se trouve.

Yoan Rodríguez a déclaré qu'après la suspension du programme (Mais Médicos) il a tenu deux mois avec les économies qu'il avait faites.

«La possibilité d'homologuer leur diplôme s'avère chaque fois plus lointaine et trouver un travail, n'importe lequel, reste leur seule possibilité » signale Granma.

L'autre option, ajoute notre principal journal, est d'attendre la convocation d'un examen d'homologation des diplômes pour pouvoir faire face à la concurrence sur le marché du travail mais depuis 2017, ces examens n'ont pas lieu.

 



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