Dilma Rousseff condamne la campagne visant à ternir la solidarité médicale cubaine

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2020-10-03 07:19:13

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Brasilia, 2 oct (RHC) L'ex-présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a condamné la tentative des États-Unis de ternir l'une des plus grandes actions de solidarité mondiale avec sa campagne contre la coopération médicale internationale de Cuba.

Avec cette nouvelle croisade, «les Etats-Unis veulent que le blocus soit étendu pour empêcher Cuba de coopérer. C’est quelque chose d’extrêmement pervers qui a un écho électoral envers le Parti républicain et une politique de durcissement que les républicains considèrent plus appropriée», a souligné Dilma Rousseff lors d'un débat en ligne sur TV 247 avec l'ancien ministre de la santé, Alexandre Padilla, et d'autres commentateurs politiques.

Elle a signalé que les pressions et les chantages de Washington à l’égard de l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) font partie d'une «offensive majeure contre Cuba et les agences de coopération internationale».

Sous la menace de ne pas verser sa contribution financière au budget de l'OPS, l’administration Trump a récemment forcé le secrétariat de l'OPS à accepter un examen externe de son rôle sur le programme Mais Médicos au Brésil.

L'ex-présidente a rappelé que le président Donald Trump, a retiré son soutien à l’OMS pour essayer de pousser à une évaluation absurde de la pandémie de Covid-19.

Elle a souligné que dans le cas de l'OPS, l’administration Trump tente d’empêcher sa participation  aux actions de coopération du gouvernement cubain, comme c'est le cas de Mais Médicos au Brésil.

Elle a expliqué que ce programme de santé avait été approuvé par le Congrès national, la Cour suprême fédérale et la Cour des comptes du Brésil et que «sur le plan international, les organes de contrôle interne de l'OPS avaient déjà donné un avis positif sur Mas Médicos».

Pour le rappel, en novembre 2018, Cuba a décidé de se retirer de ce programme de santé suite aux déclarations offensives du président Jair Bolsonaro à l’égard des praticiens cubains.

Source: Prensa Latina



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