«Il faut secouer le système d’entreprises»: Miguel Díaz-Canel

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-02-12 10:18:00

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Photo: Cubadebate

La Havane, 12 février, (RHC).- L'histoire ratifie une fois de plus que nous devons développer et résoudre nos problèmes par nous-mêmes, comme le reflète le président de la République, Miguel Díaz-Canel, dans l'analyse du travail du ministère de l'Industrie alimentaire et du système d'entreprise de la branche en 2020, et les projections pour l'année à venir.

Compte tenu de la pénurie de devises étrangères, le non-respect des plans de production dans le secteur en 2020 a été important. Selon un groupe de productions sélectionnées, elles ont à peine pu couvrir un peu plus de la moitié des denrées alimentaires prévues.

La réflexion de Díaz-Canel portait sur la période économique difficile vécue (et qui se poursuit) en raison des effets du Covid-19 et de l'aggravation du blocus économique, commercial et financier du gouvernement nord-américain pendant l'administration Trump, qui s'est aggravé pendant la pandémie.

«Le système productif cubain, et en son sein l'industrie alimentaire, doit évoluer vers un développement plus durable, plus stable, principes qui sont dans la vision de la nation que nous nous sommes donnée», a déclaré le chef de l'État.

Pour atteindre ces objectifs, a-t-il poursuivi dans les conclusions de la réunion, « nous avons besoin d'un mode de pensée qui rompt avec la mentalité d'importation et adopte la mentalité d'exportation».

Tout ce qui touche à la Révolution doit concerner les cadres, a signalé le président Díaz-Canel, en réfléchissant aux impacts négatifs de la tâche «Mise en Ordre » sur la population, car beaucoup de ceux qui ont dû l'appliquer à différents niveaux n'étaient pas bien préparés.

Les cadres doivent assumer la complexité des processus, à étudier chaque jour. Et la première chose est leur préparation idéologique et celle des collectifs de travail, a-t-il souligné.

La Mise en Ordre a besoin d'un lien constant avec la population, d'une sensibilité aux problèmes du peuple et d'une agitation révolutionnaire. Il ne s'agit pas de remplir des tâches, si les nouveaux prix étaient élevés- il a donné l'exemple - les cadres devaient l'alerter, ne pas se taire.

«Personne - a-t-il ajouté - n'a la vérité absolue pour résoudre un problème. Il est nécessaire de créer un consensus et de tirer profit de l'intelligence collective. On doit gagner l’autorité en travaillant bien. La première priorité, a insisté M. Díaz-Canel, est idéologique ; les catégories économiques seules ne nous apporteront pas le développement.

Concernant le travail de l'industrie alimentaire en 2020 et les projections pour cette année du point de vue de la gestion gouvernementale, il a expliqué que nous devons continuer à renforcer les institutions du pays. Tout ce qui est fait doit être conforme à la Constitution de la République et aux lois. Il a insisté sur le respect de l'autonomie des entreprises et sur le renforcement de l'économie municipale.

Le système d’entreprises de l'industrie alimentaire doit se secouer, profiter des 43 mesures pour le renforcement de l'entreprise d'État socialiste et tirer le meilleur parti de la tâche Mise en Ordre, a-t-il dit.



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