Des juristes du monde entier lancent un appel à une plus grande diffusion de la vérité sur l'affaire des 5

Édité par Michele Claverie
2014-11-29 14:20:42

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La Havane, 29 novembre (RHC).- Des procureurs et des juristes du monde entier ont lancé un appel à travailler pour une plus grande diffusion de la vérité sur l'affaire des antiterroristes cubains qui sont toujours en prison aux États-Unis.

Au cours de la journée de ce vendredi à la 10e Rencontre Internationale « Sciences Pénales 2014 » les délégués se sont vus expliquer les détails de cette lutte solidaire à travers le dialogue avec René González, l'un des 5 antiterrotistes cubains qui ont été condamnés aux États-Unis, et avec des proches de ses camarades.

René González a expliqué que le caractère politique du procès contre les 5 a empêché que justice soit faite et l'application correcte des lois. Il a demandé de l'appui pour augmenter le nombre de personnes honnêtes pouvant aider à faire connaître la vérité à Washington. Il s'est également référé au personnel juridique étasunien qui était censé obtenir que justice soit faite dans le procès des 5 mais qui a fait tout le contraire. Il a précisé :

« Je parle d'un groupe de fonctionnaires dont on suppose qu'ils étaient là-bas pour faire appliquer les lois et qui, délibérément, d'une façon vicieuse, par haine, ont décidé de les violer toutes. Mais, en plus, ils ont décidé de le faire ouvertement, devant tout le monde en manquant de respect à la juge, aux jurys, à la vérité en mentant ouvertement, menaçant ouvertement des témoins de peines de prison s'ils témoignaient en faveur de la défense ».

René González a relevé que l'attachement à la justice est l'élément le plus important dans le travail de n'importe quel procureur et que cela est valable pour n'importe quel pays. Il a encore relevé à propos du procès des 5:

« Depuis les premiers jours les avocats étaient en train de gagner le procès. C'est-à-dire, nous avons gagné le procès, les recours en appel, mais si l'arbitre a décidé que vous n'allez pas gagner on n'y peut rien. Il y a eu suffisamment de temps pour que la justice coopère, pour que les juges appliquent les lois permettant le retour des camarades à Cuba. Ils n'ont pas tout simplement voulu le faire, ce qui veut dire qu'il s'agit d'une affaire politique. On n'y peut rien avec le lois car la solution est politique ».

Au sujet de la nécessité de multiplier les actions en faveur de la libération de ses 3 camarades qui sont toujours en prison aux États-Unis il a indiqué :

«Nous avons besoin des personnes honnêtes du monde entier, des personnes qui travaillent en faisant justice pour faire parvenir un message à la Maison-Blanche ou au Département de la Justice, à des congressistes. Nos amis peuvent nous être d'une grande utilité ».

Au cours des dernières sessions de travail de la rencontre, les participants ont débattu de l'importance de l'application de moins de sanctions dans chaque pays et de l'établissement d'un plus grand contrôle social notamment en Amérique Latine.

À ce sujet, les spécialistes ont signalé que parmi les plus grands défis figure celui de réduire l'entassement de la population carcérale, d'obtenir un équilibre entre le contrôle et la prévention de la violence délictueuse et d'améliorer l'application des peines de prison.

Au cours des dernières sessions de « Sciences Pénales 2014 », les délégués ont également débattu de questions concernant la préservation de l'Environnement dans un cadre légal, la protection des droits des mineurs et le travail conjoint de l'Université des Sciences de l'Informatique et du Bureau du Procureur Général de la République.



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