Un architecte portoricain met l'accent sur la répercussion de la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2015-01-19 14:03:16

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La Havane, 19 janvier (RHC).- L'annonce faite le 17 décembre sur le rétablissement des relations entre les États-Unis et Cuba a eu d'importantes répercussions dont celle d'Edwin Rafael Qiles, architecte portoricain.

Il a signalé au micro de Radio Havane Cuba:

«De mon point de vue et de celui d'autres personnes, il y a deux regards différents : l'un est le regard solidaire. Il était temps déjà que ces barrières soient levées et que l'on puisse voyager librement à Cuba, avec moins de restrictions. Il était temps déjà que l'on reconnaisse que la Révolution Cubaine n'a pas de marche arrière, que nous nous ouvrions plus aux Caraïbes. Nous accueillons avec une grande joie cette possibilité. Nous voyons même des avantages sous forme d'échanges académiques qui sont limités jusqu'à présent à cause de l'octroi de visas. Maintenant nous pouvons penser à d'autres échanges académiques plus fréquents. Nous pourrons voyager à Cuba plus facilement pour faire des recherches. D'autres personnes pourront également voyager à Cuba avec des intérêts culturels avec plus de facilité.

Il y a un autre regard aussi et c'est celui des personnes qui pensent que la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba pourrait affecter le Porto Rico car il s'agit d'une destination touristique plus proche, moins chère. Cela nous permet de penser au tourisme de Portoricains à Cuba, car bien que nous nous ressemblions, nous sommes très différents. Par exemple, en matière d'architecture Cuba a réussi à maintenir des styles que la spéculation immobilière a fait disparaître à Porto Rico. Cuba est donc comme une école, comme une université, comme une école d'architecture ».



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