Cuba se prononce pour le renforcement de l'Assemblée générale de l'ONU

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2016-01-20 14:40:45

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Nations-Unies, 20 janvier, (RHC/PL).- Cuba s'est prononcée à l'ONU pour le renforcement de l'Assemblée générale.

Au cours de la première réunion de 2016 du Groupe de Travail ad hoc pour la revitalisation de l'Assemblée générale de l'ONU, Biana Leyva, membre de la délégation cubaine, a souligné que l'Assemblée générale de l'ONU a besoin d'être renforcée car il s'agit du principal organe international de délibération, d'adoption de politiques et de représentation des Nations-Unies.

La diplomate cubaine a mis l'accent sur le fait que ce processus s'avère un élément déterminant pour la réforme générale de l'ONU, une revendication de la communauté internationale.

“A l'heure actuelle, il n'est pas possible d'aborder le processus général de réforme de l'ONU si nous ne nous référons pas à une organisation aux actions plus démocratiques et efficaces, ayant au cœur, une Assemblée générale qui exerce, à part entière, les facultés qui lui confère la Charte de l'ONU” a signalé Biana Leyva dans son intervention.

La diplomate cubaine a d'autre part souligné que dans les circonstances actuelles, les objectifs de la revitalisation de l'Assemblée générale doivent viser au renforcement de son indépendance et de sa capacité d'organiser de larges débats, sans restrictions à la liberté des États membres à l'heure d'aborder les questions de leur intérêt.

Elle a mis l'accent sur l'importance du processus en partant du fait qu'il s'agit du seul organe des Nations-Unies où “tous les États, grands et petits, jouissent de leurs pleins droits, une instance où le droit obsolète de véto, n'existe pas”

Au cours de la première réunion du Groupe de travail ad hoc de l'Assemblée générale la représentante de Cuba a signalé que malgré la capacité de cet organe d'examiner les principaux défis de l'humanité, le manque de volonté politique de certaines puissances empêche la mise en application des décisions.

“Nous savons tous que les pays qui n'observent pas ces décisions, sont les États les plus puissants, ceux qui jouissent du privilège du contrôle des outils politiques et du pouvoir militaire et économique pour le faire” a souligné Biana Leyva.

Devant les participants à cette réunion, Biana Leyva a insisté sur la position de Cuba : l'établissement d'un équilibre entre les principaux organes de l'ONU, en consonance avec la Charte de l'organisation.

La délégation de Cuba a une fois de plus confirmé sa préoccupation pour la fréquence avec laquelle le Conseil de Sécurité assume des compétences “qui relèvent clairement des fonctions et des prérogatives d'autres organes”



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