Le Salvador coordonne le transfert de migrants cubains aux États-Unis

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2016-01-30 13:06:18

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San Salvador, 30 janvier, (RHC/PL).- Le ministère salvadorien des Affaires étrangères a réalisé ce vendredi à San Salvador une réunion avec plusieurs autres institutions afin de coordonner le transit, sur le territoire salvadorien, de plus de 7 mille migrants Cubains qui veulent se rendre aux États-Unis et qui se sont retrouvés coincés au Costa Rica.

Une note du ministère salvadorien des Affaires étrangères annonce l’organisation de deux vols hebdomadaires du 4 au 25 février.

Le schéma du transfert est semblable à celui du plan pilote réalisé le 12 janvier dernier. Ce jour-là, le Salvador a accueilli 180 Cubains arrivés par avion depuis le Costa Rica. Ce groupe a été conduit en car jusqu’au Guatemala et puis au Mexique, rappelle la note.

Les autorités salvadoriennes accueilleront les migrants cubains, au secteur d’assistance aux rapatriés de l’aéroport Monseigneur Oscar Arnulfo Romero, où auront lieu les démarches migratoires.

Il faut remarquer que bon nombre de Cubains arrivés légalement dans des pays centraméricains et même sud-américains se lancent dans l’aventure de chercher à franchir la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. En chemin, ils tombent souvent entre les mains de trafiquants de personnes et d’autres individus sans scrupules. Le but de ces migrants est de parvenir à mettre un pied sur le territoire étasunien où les Cubains reçoivent, en vertu de la loi de rajustement cubain, un permis de séjour automatique et des facilités de travail. Il s’agit d’un privilège dont ne jouit aucun autre ressortissant latino-américain.

Le ministre salvadorien des Affaires étrangères, Hugo Martinez, a signalé au sujet de cette loi dont bénéficient les Cubains arrivés aux Etats-Unis de façon irrégulière, qu’elle crée un double standard.

Il a souligné qu’en vertu des principes universels des droits de l’Homme et de l’égalité, entre autres, le plus convenant serait l’adoption d’une seule politique migratoire par le pays d’accueil (Les États-Unis).

 



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