Parodie de guerriers intrépides

Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-18 16:45:20

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Par : Roberto Morejón

Dans la succession d’artifices pour fomenter à Cuba des situations échappant à tout contrôle, il y en a une qui se fait remarquer par son caractère caricatural et c’est le plan ourdi par un petit groupe de prétendus guerriers, en branle-bras-de combat rédempteur, selon les dires de ses membres, de voler de Miami à La Havane Ils ont mobilisé de l’argent, engagé un jet privé, fait des déclarations grandiloquentes, ils se sont habillés en blanc et parlé de plans pour "inspecter" sur place à La Havane, si cela leur était permis, un plan violant la Constitution de notre pays.

Avec des valises à leurs côtés, ils ont posé devant les caméras, entre autres, un législateur d’un pays européen, une dame mêlée dans les agissements de Donald Trump quand il était président et un influenceur, archiconnu car il a une caractéristique : il associe des intrigues à ses furieux appels à Washington à "tout interdire au sujet de Cuba » et  à réduire par la faim les habitants de l’archipel.

Le député européen Hermann Tertsch, de l’ultraconservateur parti espagnol VOX, se trouvait parmi les personnes qui allaient participer à ce vol et, comme les autres, il prétendait avoir le droit de recevoir l’autorisation d’atterrir à La Havane.

Le journaliste et écrivain a également été qualifié par le site espagnol Público comme l’un des principaux représentants politiques de l’intoxication avec des mensonges, car, a indiqué la source, il est impossible de dresser un inventaire des fausses nouvelles qu’il a diffusées.

Début 2020, la Gauche Unie et Podemos ont déposé une plainte devant la Cour suprême espagnole contre Hermann Tertsch pour incitation à un coup d’État.

Avec ces imprudences, il serait possible de considérer le député européen comme l’escorte de Rosa Payá, sa compagne lors du voyage échoué à La Havane.

Cette dernière est la présidente de "Cuba Decide" (Cuba décide » en français), une organisation financée par la NED, la National Endowment for Democracy, elle-même payée par l’USAID, l’Agence Internationale pour le Développement, deux organisations étasuniennes.        

Toutes les deux sont des outils du département d’État américain pour mener des campagnes de subversion, comme celle que l’illustre collectif voulait "inspecter » à Cuba.

La colonne ambulante a dû renoncer hâtivement à son objectif, car elle ne serait pas la bienvenue, après avoir assuré qu’elle arriverait dans la capitale cubaine. Au bout de comptes, l’intrépide mission a été un fiasco total.

Ce que les analystes ont qualifié de numéro de cirque a vite pris fin, mais les liens étroits et l’acabit des conjurés dans la farce ont été mis en évidence.

Cuba n’a rien raté avec l’échec d’une telle tentative de chevauchée aérienne !



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