Il est temps de fraternité et non de confrontation

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-05-11 22:49:19

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Par Roberto Morejón

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La dernière étape du plus récent périple international du président mexicain Andrés Manuel López Obrador, a été Cuba, où il a récolté de l’admiration.

L’échelle sur l’île caribéenne s’est fait un espace dans son habituelle conférence matinale, le lendemain de son retour à Mexico

 C’est le chef d’État lui-même qui a offert les détails des accords signés avec Cuba.

López Obrador a révélé la signature d’un contrat pour l’envoi de médecins cubains au Mexique, dans le but de résoudre ce qu’il a décrit comme un déficit de ces professionnels, notamment dans les zones les plus vulnérables.

Outre l’envoi de professionnels mexicains de la santé sur Cuba pour l’étude de spécialités, le président a annoncé l’importation de vaccins cubains anti-Covid-19 à appliquer aux enfants.

Il ne s’agit pas de détails d’une opération commerciale commune, car les accords s’inscrivent dans le cadre de ce que les analystes qualifient d’une nouvelle étape dans les relations entre Cuba et le Mexique, qui ont déjà un profil historique.

 C’est ainsi que le président mexicain lui-même l’a confirmé à La Havane, lorsqu’il a exprimé sa gratitude pour la décoration de l’ordre José Martí, le nom du plus universel des Cubains, que le politicien originaire de Tabasco a qualifié de géant.

Une affirmation issue d’un connaisseur de l’histoire de l’Amérique, comme on a pu le constater à La Havane, lorsqu’il a raconté des passages des expériences de sa nation.

Suffisantes pour qu’Andrés Manuel López Obrador insiste tout d’abord à La Havane, et plus tard, lorsqu’il était de retour dans son pays, sur l’intégration et l’unité de l’ensemble du continent. 

Tel qu’on s’y attendait, le visiteur a profité de l’occasion pour réitérer l’un des énoncés politiques les plus mentionnés de ces derniers temps.

Il s’agit de ses références de ce qu’il qualifie désormais de stratégie perverse du blocus états-unien, utilisé, de son avis, pour entraver le bien-être du peuple de la nation caribéenne.

Tout en rejetant cette politique, López Obrador s’est engagé à La Havane à insister pour que l’administration démocrate états-unienne mette fin au blocus et inclue tous les pays de l’hémisphère au Sommet des Amériques, prévu à Los Angeles en juin.

Pour les adversaires de l’intégration de l’Amérique latine et des Caraïbes et du renforcement des relations entre Cuba et le Mexique, les positions de López Obrador sont pour du moins gênantes.

Cependant, les peuples au Sud du Río Bravo, et en particulier ceux du Mexique et de Cuba, saluent le leader qui prône  « qu’il est temps de fraternité et non de confrontation».

 



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