L'injustice continue de trembler

Édité par Tania Hernández
2014-10-06 15:00:27

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Tiré de Granma

38 ans après ,les peuples clament toujours justice face à la barbarie. Le terrorisme, placé sous les auspices de la CIA, n'a pas payé sa dette avec l'histoire, avec la paix. Le 6 octobre 1976, soixante treize personnes, dont 11 Guyaniens, 5 Nord-coréens et 57 Cubains ont été assassinés en plein vol.

 

Les auteurs de ce crime brutal et abominable se sont promenés par les rues de la ville de Miami et des États-Unis;ils ne se sont pas cachés pour dire que la CIA et les gouvernements étasuniens les protégeaient.

 

Le pays qui a déployé des prétendues guerres contre le terrorisme partout dans le monde, qui a tué pour lutter contre ce fléau, n'a jamais jugé les terroristes qui ont fauché ces vies lorsqu'elles rentraient chez elles, après une escale dans l'île de Barbade.

 

Ce 6 octobre a plongé dans le deuil un pays, qui depuis 1959 et jusqu'à nos jours, a été victime des mains assassines comme celles de Luis Posada Carriles et d'Orlando Bosh, pour le simple fait d'avoir établi sa souveraineté à 180 kilomètres du pays le plus puissant de la Terre. Cela fait 4 ans, le président cubain signalait : «  Nous sommes ici précisément pour rendre honneur aux 3 478 Cubains qui sont morts et 2099 handicapés à vie à cause d'actes terroristes perpétrés durant un demi siècle contre notre Patrie, qui ont laissé au total 5 577 victimes. Les martyrs de la Barbade font partie de la longue liste de Cubains morts que nous n'oublierons jamais ».

 

Avant ce discours, prononcé au théâtre du Ministère des Forces Armées Révolutionnaires, avait été rendu public le Décret loi 279 déclarant officiellement le 6 octobre la Journée des Victimes du Terrorisme d'État.»

 

En même temps, pour avoir souffert en chair et en os la cruauté de cette politique criminelle, le Gouvernement et le peuple cubains ont confirmé leur décision de condamner et d'affronter le terrorisme dans toutes ses formes et manifestations, en particulier le terrorisme d'État, où qu'il sera commis et indépendamment des arguments brandis par ses auteurs.

 

Le 6 octobre 2010, Raul Castro assurait : «  Notre pays a souscrit les 13 conventions internationales existant en la matière et il s'acquitte strictement des obligations et engagements qui découlent des résolutions de l'Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité des Nations unies. Il ne possède pas et n'a pas l'intention de posséder des armes d'extermination massive d'aucun type. Il s'acquitte de ses obligations en vertu des instruments internationaux en vigueur sur les armes nucléaires, chimiques et biologiques, Le territoire de Cuba n'a jamais été utilisé et il ne sera jamais utilisé pour organiser, financer ou exécuter des actes terroristes contre aucun pays y compris les États-Unis ».

 

L'indignation et le courage ont toujours été la réponse de Cuba devant chaque acte de terreur et de mort, qui ont prétendu semer la panique dans une terre où chacune de ces manœuvres ont trouvé un peuple capable de radicaliser encore davantage sa révolution. C'est la raison pour laquelle il retentit encore dans tous les coins du monde, la phrase prononcée par le Commandant en chef, Fidel Castro, le 15 octobre 1976 aux obsèques des victimes du sabotage de l'avion cubain « Lorsqu'un peuple énergique et viril pleure, l'injustice tremble »

 

 



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