La CELAC œuvre pour la paix en Amérique Latine et les Caraïbes

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2016-02-04 13:02:41

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

 

 

 

Par María Josefina Arce

 

En janvier 2014, le 2e Sommet de la CELAC, la Communautés des États Latino-américains et Caribéens, qui s'est tenu à La Havane a proclamé la région zone de paix.

Depuis lors, la CELAC n'a pas épargné d'efforts pour trouver une solution négociée des conflits dans la région et pour garantir la stabilité et la sécurité de ses habitants.

De là, sa disposition totale pour vérifier le processus de paix en Colombie dont les négociations ont lieu à La Havane depuis 2012 entre le gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple, FARC-AP, organisations de la guérilla.

Un communiqué des insurgés se référait il y a peu à l'offre de la CELAC comme un service altruiste et humanitaire qui cherche à contribuer à la fin d'une guerre prolongée. «Les chefs d'État et de gouvernement de l'Amérique Latine et des Caraïbes réaffirment ainsi que toute la région bénéficiera de la cessation du conflit en Colombie»

La CELAC fera donc partie de la mission politique de l'ONU qui vérifiera l'éventuelle fin du conflit en Colombie qui a saigné le pays pendant six décennies déjà et qui a fait des milliers de victimes et des déplacés de guerre.

Au Sommet qui vient d'avoir lieu à Quito, la capitale équatorienne, les 33 pays membres de la CELAC ont confirmé leur engagement en ce qui concerne l'appui aux conversations de paix en Colombie, une des questions au centre de la rencontre.

Les chefs d'État et de gouvernement présents à Quito ont salué les progrès obtenus, ces derniers mois, à la table de négociations installée à La Havane et ils ont fait des vœux pour le cessez-le-feu, le désarmement et pour l'édification d'une paix stable et durable en Colombie.

Par sa participation dans cette mission politique, la CELAC consolide son rôle dans la concertation politique et sa capacité de coordination d'actions en faveur de la paix et de la solution de conflits dans la région.

Le bloc intégrationniste voit dans la préservation de la paix une condition indispensable pour le développement social et économique durable et inclusif.

La CELAC a apporté son soutien, rappelons-le, à la revendication de l'Argentine sur la juridiction des Îles Malouines que le gouvernement britannique d'occupation a fait rentrer dans ses plans de militarisation dans l'Atlantique sud.

Le démantèlement de la base navale étasunienne de Guantanamo et la restitution à Cuba du territoire qu'elle occupe illégalement contre la volonté du peuple et du gouvernement cubains est une autre exigence de la CELAC.

La ministre vénézuélienne des Affaires étrangères, Delcy Rodriguez, s'est rendue ce mercredi à Port-au-Prince, pour évaluer la situation en Haïti au nom de la CELAC.

Cette organisation a mis au clair depuis sa fondation en 2011 à Caracas qu'elle œuvrera d'une façon ardue pour la préservation de l'intégrité et de la sécurité de tous ses membres. Un esprit que résumait le président cubain Raul Castro au Sommet de La Havane: «La paix (…) est un bien suprême et un souhait légitime de tous les peuples et sa préservation est un élément substantiel de l'intégration de l'Amérique Latine et des Caraïbes...»

 

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up