Nouveau roman italien inspiré de la vie de Julio Antonio Mella

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-08-23 16:56:04

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La Havane

Roberto Fraschetti a écrit 4 autres livres sur des personnalités de l'histoire cubaine.

, 23 août, (RHC)- L’écrivain italien, Roberto Fraschetti, vient de terminer un nouveau livre consacré à des personnalités importantes de l’histoire cubaine.

Maintenant, il s’agit de «Muero por la Revolución» (Je meurs pour la Révolution en français) inspiré de la vie du leader étudiant et communiste, Julio Antonio Mella, abattu par des sbires à la solde du dictateur Gerardo Machado en janvier 1929.

Roberto Fraschetti dépeint l’atmosphère des années 20, période durant laquelle Julio Antonio Mella a concentré son activité politique, depuis son entrée à l'université de La Havane en 1921 pour y étudier le droit, la philosophie et les lettres, jusqu'à son assassinat à Mexico, début 1929.

Menacé de mort par le dictateur Gerardo Machado, le jeune Cubain est arrivé dans la capitale mexicaine en février 1926, où il a rencontré l'artiste et combattante révolutionnaire italienne, Tina Modotti, avec laquelle il a partagé une tranchée et un amour de couple, aspects mis en évidence dans le livre.

«Dans ma trajectoire d'écrivain, je ne pouvais pas passer à côté de cette figure importante de l'histoire de Cuba, l'un des fondateurs du Parti communiste et point de référence pour les jeunes Cubains», a-t-il dit.

Faisant référence à la méthode qu'il utilise en tant qu'écrivain, il a souligné que lorsqu'il commence à réfléchir au texte, il a déjà défini le message qu'il souhaite transmettre, qu'il garde à l'esprit jusqu'à la fin de l'œuvre.

Dans ce cas, a-t-il dit, l'objectif était de mettre en évidence la capacité de cette personne que je définis comme un cyclone, un révolutionnaire complet, un penseur mais aussi un homme d'action. Sa vie ne s'est jamais arrêtée et, pour cette raison, «lorsqu'on entre en contact avec lui, on a l'impression d'être emporté par cette activité sans fin».

Le jeune révolutionnaire cubain a travaillé comme journaliste pour le magazine Alma Máter entre 1922 et 1923, année au cours de laquelle il a mené la lutte pour la réforme universitaire, fondé la Fédération des étudiants, organisé et dirigé le premier congrès national des étudiants et inauguré l'université populaire José Martí. En 1924, il crée la Ligue anticléricale et la section cubaine de la Ligue anti-impérialiste des Amériques, avec Carlos Baliño, avec lequel il participe notamment à la fondation du Parti communiste cubain en 1925.

En raison des résultats impressionnants de son activité politique fébrile, le leader historique de la Révolution, Fidel Castro, l'a décrit comme le Cubain qui a fait le plus en un minimum de temps.

Peu avant de mourir sous les balles des tueurs à gage de Machado, Julio Antonio Mella a confié à Tina Modotti la phrase avec laquelle l’auteur titre son livre : «Je meurs pour la Révolution».

Source : Prensa Latina



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