Plusieurs gouvernements et personnalités se prononcent sur les résultats inattendus des présidentielles aux États-Unis

Édité par Tania Hernández
2016-11-09 15:59:23

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Moscou, Beijing, Paris, (RHC).- Le président russe, Vladimir Poutine, a félicité le président élu des États-Unis, Donald Trump, pour sa victoire aux élections.

Un communiqué de presse du Kremlin, cité par la chaîne Telesur signale que Vladimir Poutine a exprimé sa confiance dans l'établissement d'un dialogue constructif entre Moscou et Washington, basé sur les principes de respect et d'égalité entre les deux pays.

Pour sa part, le porte parole du Ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a reconnu que la campagne électorale a été très disputée, et qu'elle a démontré la division existant au sein du peuple étasunien.

Pour sa part le président français, François Hollande a déclaré que la victoire de Trump ouvre une période d'incertitude, résultant du désordre mondial.

Le Secrétaire d'État du Vatican, Pietro Parolin, a de son coté exprimé son désir que l'administration Trump sera véritablement fructueuse. Il lui a recommandé de la prudence en matière migratoire.

Ernesto Carmona, un professeur universitaire mexicain interviewé par la chaîne Telesur a signalé

"Je crois que la victoire de Trump a été une surprise. Je pense que derrière se trouve le mécontentement d'une bonne partie de l'électorat étasunien vis-à-vis du système politique dans ce pays. Ce qui est arrivé hier a été le contraire de ce que les sondages avaient auguré. Il a vaincu les Démocrates mais aussi une bonne partie des leaders républicains, son parti, qui se sont opposés à son élection. Finalement il a gagné sans aucun appui. Nous avons vu George Bush et d'autres leaders républicains appuyer Hillary Clinton et malgré cela Trump a gagné. Derrière Trump il y a un électorat dont les revendications et les demandes n'ont pas été écoutées et qui s'est exprimé dans les urnes".

Repondant à une question sur ce que les pays latino-américains doivent attendre de l'administration Trump, cet universitaire mexicain a déclaré:

"Je crois que nous devons nous attendre en Amérique Latine à un durcissement des relations, à une politique marquée par l'interventionnisme. Peut être il y aura un retour à la politique traditionnelle de main dure où d'appui aux gouvernements de main dure, à ceux qui répondent aux intérêts des États-Unis."

 



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