Frère Betto indique que le dernier grand leader du 20e siècle est mort

Édité par Reynaldo Henquen
2016-11-27 12:48:01

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Brasilia, 27 novembre (RHC-PL)- C

Frère Betto, religieux de l'Ordre des Dominicains et auteur de plus d'une cinquantaine de livres dont « Fidel et la religion », a souligné que le leader historique de la Révolution Cubaine a conduit les destinées de sa nation durant presque un demi-siècle et qu'il laisse un legs d'une valeur incalculable.

« Cuba est le seul pays au monde qui a eu quatre visites de Papes sans être à prédominance catholique » a ajouté Frère Betto qui a rappelé que le Pape François a choisi Cuba comme point de rencontre de son rapprochement de l'Église Ortodoxe et des États-Unis.

 »Je crois que Fidel est mort heureux en raison de la cohérence de sa vie » -a-t-il souligné-.

Il a également relevé que Fidel Castro a été un homme qui, que nous soyons d'accord ou non avec ses idées et ses positions, a transformé Cuba en une nation souveraine qui occupe un petit territoire, mais où tout ce qui se passe, attire l'attention du monde entier.

Interrogé pour l'édition brésilienne du quotidien « El País », sur les liens du leader historique de la Révolution Cubaine avec le Brésil, il a signalé qu'ils ont toujours été étroits. Tous les gouvernements brésiliens ont eu de bonnes relations avec Cuba : politiques, diplomatiques, etc -a-t-il indiqué-.

Frère Betto a rappelé aussi que Fidel Castro éprouvait un grand respect pour l'ex-président Luiz Inacio Lula Da Silva dont il a toujours été un grand ami.

Dans une autre partie de ses déclarations, Frère Betto a évoqué sa dernière rencontre avec le Commandant en Chef, le 13 août dernier à l'occasion de son 90e anniversaire. Il a signalé qu'au cours de la conversation il a constaté que Fidel Castro voyait avec prudence le rapprochement des Étasuniens.

« Il m'a dit : Obama est en train de changer ses méthodes, mais il doit changer aussi ses objectifs -a relevé Frère Betto- avant de souligner que le leader cubain ne voulait pas que l'avenir de son pays soit celui du Panama ou du Guatemala.

«Cuba n'a ni drogues, ni familles sans toit. Elle est, au contraire, un pays où les personnes ont un vaste accès à l'éducation et à la santé » a souligné Frère Betto qui a relevé que l'épidémie d'ébola a été enrayée grâce au rôle fondamental des médecins cubains .

« Où qu'il y a une catastrophe, les Cubains y sont , toujours solidaires » -a-t-il enfin signalé-.

 

 



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