La Norvège appelle au respect des protocoles signés entre le gouvernement et la guérilla colombiens

Édité par Reynaldo Henquen
2019-01-23 14:44:47

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Oslo, 23 janvier (RHC)- La Norvège l’un des pays garants du dialogue de paix entre l’ALN, l’Armée de Libération Nationale, de la Colombie, et le gouvernement de ce pays a signalé que les protocoles de négociations signés par les deux parties doivent être respectés.

Dans un communiqué envoyé au ministère colombien des Affaires étrangères, la Norvège réaffirme qu’aux côtés de Cuba, du Venezuela, du Chili, du Brésil et de l’Équateur, elle a signé plusieurs documents associés à la table de négociations y compris le protocole établi en cas de rupture des dialogues de paix.

Le ministère norvégien des Affaires étrangères a réaffirmé l’engagement à long terme d’appuyer la Colombie dans la recherche d’une solution au conflit armé et il a exprimé sa solidarité avec le peuple colombien face à la situation difficile qu’il traverse.

Des personnalités de la politique en Colombie ont reconnu devant la presse de ce pays que la position de Cuba est correcte en ce qui concerne le respect des protocoles de rupture des conversations de paix entre le gouvernement du président Iván Duque et cette organisation de guérilla.

Les déclarations des figures politiques interviennent peu après l’appel lancé par le président Duque à la rupture des conversations de paix à La Havane et sa demande d’arrestation des membres de l’ALN qui se trouvent à Cuba.

Par ailleurs à Bogotá, la capitale de la Colombie,  des personnalités de la politique de ce pays ont reconnu, dans des déclarations à la presse de ce pays que la position de Cuba concernant le respect des protocoles de rupture des conversations de paix entre le gouvernement d’Iván Duque et l’ALN est correcte.

Selon le quotidien El Espectador, le directeur du Centre de Pensée et de Suivi de ces dialogues, Alejoa Vargas, a critiqué la position du chef d’état colombien. Il a mis l’accent sur le fait que s’il ne respecte pas le protocole, aucun pays ne s’engagera à contribuer au bon déroulement de ce processus de négociation.

Par ailleurs, l’ex-Commissaire de la Paix de la Colombie, Frank Pearl, a déclaré hier à la revue Semana que les protocoles sont faits pour être appliqués et non pour être assorti de conditions car, autrement, a-t-il signalé, il serait impossible de s’asseoir face-à-face avec un ennemi pour négocier.

Les déclarations de ces figures de la politique colombienne font suite à l’appel lancé par le président Iván Duque à la rupture des conversations de paix à La Havane et à l’ordre d’arrestations qu’il a donné contre les membres de cette organisation de guérilla qui se trouvent à Cuba.

La presse colombienne précise que la lettre des protocoles en question fixe un délai prudentiel et établit des garanties pour que les leaders de la guérilla retournent aux zones montagneuses de la Colombie avec l’aide du CICR, le Comité International de la Croix Rouge, délai au cours duquel ils ne doivent pas être attaqués par des forces militaires.


 



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