Les organisations indiennes mexicaines rejettent la présence des transnationales sur leur territoire

Édité par Reynaldo Henquen
2021-01-30 09:22:08

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Mexique, 30 janvier (RHC)- Le Congrès National Indien (CNI), le Conseil Indien de Gouvernement (CIG) et le Front des Peuples en Défense de la Terre (FPDT) et l’Eau de Morelos, dans l’état de Puebla et de Tlaxcala ont rejeté à travers une déclaration officielle diffusée sur leurs sites web officiels, la présence sur leurs territoires de mégaprojets et de transnationales.

"Les mégaprojets, les sociétés transnationales, le crime organisé et leur coordination avec le gouvernement nous envahissent de plus en plus pour exploiter et détruire notre territoire, ainsi que la vie", dénonce le communiqué.

Les représentants autochtones ont exprimé leur mécontentement face au "Projet intégral de mort appelé Projet intégral Morelos" qui bénéficie aux entreprises minières, et l’imposition du Train Maya".

Dans la déclaration ils ont qualifié de "très grave le projet de construction, au bénéfice de diverses entreprises étrangères, de trois centrales thermiques, dont l’une est déjà achevée, d’un réseau de gazoducs et d’une centrale de stockage de combustibles dans le bassin du fleuve Santiago, au sud de Guadalajara, ce qui se passe en outre dans l’une des régions les plus polluées du pays".

Le communiqué précise que "nous sommes des peuples et des communautés qui habitons nos terres et territoires avant qu’ils aient imposé ce qu’ils appellent l’Etat Mexicain, nous avons non seulement notre propre langue et nos vêtements, mais une forme de gouvernement". La déclaration appelle à "vivre le monde différent du monde capitaliste qui voit tout comme une marchandise, nous sommes des peuples qui aimons la terre, les montagnes, les eaux, les collines, les oiseaux et tout être vivant qui habite notre mère terre, pour nous la vie est sacrée, nous la vénérons".

"Toute la force du capital, de l’Etat et du crime organisé est sur nos peuples, nous divisant, nous dépouillant, nous menaçant, nous emprisonnant, nous assassinant", dénonce le document.

Source Telesur



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