Le Groupe de Puebla se prononce pour l’intégration latino-américaine

Édité par Reynaldo Henquen
2021-01-30 09:31:15

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Buenos Aires, 30 janvier (RHC) La Ve rencontre du Groupe de Puebla est réuni virtuellement, et le point central du débat est l’intégration latino-américaine à un moment de complexité dans le monde résultant de la crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus.

Plusieurs anciens présidents latino-américains comme Luiz Inácio Lula da Silva, Dilma Rousseff, Fernando Lugo, Rafael Correa et Evo Morales participent à la vidéo conférence.

Le président argentin, Alberto Fernández, a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de l’intégration et a déclaré qu’il était essentiel que l’Amérique latine revienne à l’unité et a insisté sur le fait qu’il était important de comprendre qu’en étant unis, nous pouvons accomplir bien plus qu’en nous séparant.

La pandémie, a-t-il dit, nous a montré ce que cela signifie que ce que nous sommes tous en train de faire c’est courir devant l’inconnu chacun de son côté et qu’il aurait mieux valu d’avoir un endroit où faire face ensemble à cette situation'.

Dans un message envoyé aux membres de cette alliance, qu’il a lui-même promue avec d’autres personnalités en juillet 2019, Fernández a appelé les personnes présentes à relever le défi de mettre fin à l’inégalité qui a marqué la région pendant tant d’années.

Il a également souligné que le besoin urgent d’unité n’est pas seulement une dette envers l’héritage de nos prédécesseurs, mais qu’il nous convient aujourd’hui et j’espère que nous y parviendrons petit à petit et que la démocratie s’affermira de mieux en mieux sur notre continent.

Selon le président, ce qu’il désire le plus, c’est une Amérique latine unie : 'Comptez sur moi pour y travailler et en ce temps de tant d’agitation à cause de la pandémie', a-t-il répété.

L’ancien président colombien Ernesto Samper a défendu l’intégration latino-américaine comme facteur décisif pour relever les défis actuels et futurs de la région et il a souligné que seuls des pays unis peuvent faire face avec succès aux scénarios possibles imposés par la pandémie de la Covid-19, et les relations internationales, qui, a-t-il insisté,  doivent être basées sur le multilatéralisme.

L’ancien secrétaire général de l’Union des nations de l’Amérique du Sud (Unasur) a également présenté le projet de ce qui sera le Manifeste de Puebla, initiative qui, selon lui, arrive à un moment de 'vents progressistes' pour la région.

À cet égard, il a pris note d’un certain nombre d’événements tels que le retour à la démocratie en Bolivie, l’organisation d’un référendum sur une nouvelle constitution au Chili et l’instauration d’un nouveau gouvernement aux États-Unis.

Samper a souligné l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, qui, a-t-il dit, reconnaît la nécessité de faire face au changement climatique et de normaliser les relations avec Cuba, entre autres points positifs en matière de relations internationales.

Le politicien colombien a appelé à penser à un modèle alternatif de développement solidaire qui serve l’Amérique latine pour se libérer du fardeau que constitue le néolibéralisme en tant que politique économique et sociale.

 

Source Prensa Latina



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