Buenos Aires, 23 mars (RHC) Le Conseil latino-américain pour la justice et la démocratie (Clajud), appartenant au Groupe de Puebla, a demandé de mettre fin aux cas de lawfare, guerre judiciaire et politique, en Amérique latine.
Dans un communiqué, le Clajud indique qu’après le cas de Luis Inacio Lula Da Silva, au Brésil, où ses condamnations ont été annulées ces derniers jours, il espère que cette même ligne pourra être élargie pour mettre fin aux persécutions judiciaires.
Il illustre également comment l’un des membres fondateurs du Groupe, l’ancien député chilien Marco Enríquez-Ominami, 'a été l’une des nombreuses victimes de l’action politique et tyrannique de persécution qui a été enregistrée en Amérique latine contre des dirigeants qui ont dû faire face à des poursuites pénales'.
Le Conseil ajoute qu’une technique a été développée depuis quelques années pour poursuivre les leaders progressistes et les empêcher d’intervenir dans la politique, comme moyen de contrôler la participation démocratique.
Ça ne peut plus arriver. Ni au Chili, ni en Équateur, ni au Brésil', souligne le Clajud, après avoir rejeté tout acte contraire à la présomption d’innocence et à la régularité de la procédure et appelé au respect du droit à une protection minimale juridique et politique de l’État.
Dans le texte, signé par des personnalités comme l’ancien sénateur brésilien Aloizio Mercadante ou le juge espagnol Baltazar Garzón, les membres du Conseil ont en outre exigé que soient rétablis les droits politiques d’élire et d’être élu.
Source:Prensa Latina