L’ONU met en garde contre la persistance d’idées racistes et discriminatoires

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-26 10:10:52

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Nations unies, 26 mars (RHC) Bien que la traite transatlantique des esclaves ait pris fin il y a plus de deux siècles, les idées qui l’ont poussée sont encore vivantes aujourd’hui, a alerté le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Prenant la parole en séance plénière à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, le secrétaire général a attiré l’attention sur les dangers qui persistent liés aux pratiques discriminatoires et racistes.

Guterres a honoré la mémoire des millions de personnes d’ascendance africaine qui ont souffert incommensurablement du mal de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, tout en avertissant qu’aujourd’hui en Europe, aux États-Unis et ailleurs, les suprématistes blancs s’organisent et se recrutent à travers les frontières.

C’est pourquoi, a-t-il souligné, il est urgent de contrer tous les mensonges de la suprématie raciale.

En s’attaquant aux inégalités, en construisant des communautés et des économies inclusives et en enseignant l’histoire, nous honorons véritablement la mémoire des victimes de l’esclavage, a déclaré le plus haut représentant des Nations Unies.

Pour sa part, le président de l’Assemblée générale des Nations unies lors de sa 75e session, Volkan Bozkir, a également souligné que, bien que la traite transatlantique des esclaves ait pris fin il y a longtemps, 'nous sommes encore en train d’étudier l’impact de cet échec moral'.

Nous continuons de naviguer dans un monde injuste et nous avons tous l’obligation morale d’éliminer la discrimination raciale sous toutes ses formes, qui persiste comme héritage de l’esclavage, a-t-il dit.

Bozkir a souligné que la Journée internationale du souvenir des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves est un rappel important de la genèse de l’inégalité.

Cette période a défini notre monde et la suprématie qui le justifiait n’a pas disparu, a insisté le président de l’Assemblée générale de l’ONU, c’est pourquoi nous devons défendre ce qui est juste et tirer les leçons du passé.

Selon les Nations unies, pendant plus de 400 ans, quelque 15 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont été victimes de la tragique traite transatlantique des esclaves, considérée comme l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité.

Chaque année, le 25 mars, la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves est l’occasion d’honorer et de commémorer ceux qui ont souffert et qui sont morts sous le joug de ce système brutal.

En outre, la commémoration vise à sensibiliser aux dangers du racisme et des préjugés aujourd’hui.

 

Source Prensa Latina

 



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