Antonio Guterres a souligné la nécessité d’accroître la diplomatie pour la paix.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-29 18:45:00

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Nations Unies, 29 mars (RHC) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné lors de sa rencontre virtuelle avec le chef de la diplomatie des États-Unis, Antony Blinken, la nécessité d’accroître la diplomatie pour la paix.

Nous avons besoin d’un nouveau mouvement pour la paix, depuis les zones de guerre jusqu’aux foyers, a-t-il déclaré dans ses propos d’ouverture de la réunion avec le secrétaire d’État américain.

Guterres a également reconnu les mesures prises par l’administration de Joe Biden pour améliorer les relations avec l’agence multilatérale, après les tensions qui ont marqué le mandat de Donald Trump.

Le secrétaire général de l’ONU a salué les initiatives de l’administration de Joe Biden visant à soutenir les réponses multilatérales aux défis mondiaux et à renforcer la coopération entre les États-Unis et l’ONU.

C’est le cas de la reprise de l’Accord de Paris, du retour à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’un nouvel engagement envers le Conseil des droits de l’homme, a-t-il souligné.

Il a également appelé l’attention sur la nécessité de mettre en place un plan global de vaccination pour faire face à la pandémie de Covid-19 et a appelé à la coopération de Washington.

Le Secrétaire général a également évoqué ses contacts récents avec l’Envoyé spécial étasunien pour le climat, John Kerry, dans lesquels il a évoqué la nécessité d’investir davantage dans l’adaptation aux changements climatiques.

Selon le diplomate portugais, la question des droits de l’homme est une autre priorité pour l’ONU, au moment même où les gens partout exigent la fin du racisme, de la discrimination et de la persécution systémiques, et la protection des droits des femmes, les marginalisés et les minorités de toutes sortes.

Pour sa part, Blinken a parlé de l’engagement du gouvernement de Biden en faveur du multilatéralisme et a défendu le rôle central de l’ONU dans ce domaine.

L’ONU a réaffirmé son désir de collaborer avec les États-Unis pour parvenir à des accords de paix en Afghanistan et au Yémen, consolider les progrès réalisés en Libye, promouvoir une solution politique en Syrie ou reprendre le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens.

Mais les États-Unis maintiennent leur présence militaire illégale en Syrie et en février dernier, ils ont bombardé des positions dans la province de Deir el-Zor, près de la frontière avec l’Irak.

Cependant, Biden a récemment indiqué qu’il serait difficile de respecter la date limite du 1 mai pour le retrait des troupes américaines d’Afghanistan.

Washington a été critiqué à l’ONU pour des décisions unilatérales comme celle d’envahir l’Irak ou d’intervenir en Libye. Actuellement, la Russie et la Chine, membres du Conseil de sécurité, dénoncent à plusieurs reprises la présence illégale de troupes américaines en Syrie.

 

Source Prensa Latina



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