Bolivie : Evo Morales rappelle la responsabilité des putschistes devant l’histoire

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-03 08:51:21

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

La Paz, 3 juin (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a rappelé la responsabilité des promoteurs et des auteurs du coup d’État qui l’a contraint à démissionner en novembre 2019.

Dans son profil sur Twitter, Morales a rappelé comment des politiciens de droite qui ont attisé la discorde dans le pays et soutenu les massacres et le vol à l’état pendant l’année où le gouvernement de facto dirigé par Jeanine Áñez était au pouvoir.

Il a fait remarquer que, maintenant que plusieurs procédures judiciaires ont été engagées pour de tels crimes, 'ils se contredisent, s’accusent mutuellement et tentent de se sauver par des mensonges', même s’ils doivent être traduits devant la loi conformément aux dispositions de la Constitution.

Le leader du Mouvement vers le Socialisme (MAS), force politique au pouvoir à la suite des élections de 2020, réitère la complicité des promoteurs du coup d’État avec des intérêts étrangers et l’incapacité des secteurs conservateurs locaux d’accéder légalement au pouvoir après les défaites aux urnes en 2005, en 2009, en 2014 et en 2019.

'Les complices de la droite putschiste et ceux qui ont pactisé avec les bourreaux du peuple doivent eux aussi rendre des comptes à l’histoire', a condamné l’ancien mandataire.

Sous le gouvernement d’Áñez, les forces de l’ordre ont sévèrement réprimé les manifestations en faveur de l’ancien président et  la volonté populaire qui l’a réélu en octobre 2019 pour un nouveau mandat.

Les massacres de Sacaba et de Senkata,  au cours desquels des militaires ont tué des dizaines de Boliviens, ont été enregistrés et les membres de leurs familles demandent qu’ils soient jugés et condamnés.

En ce qui concerne le vol à l’État, Evo Morales a rappelé les cas de corruption liés à l’achat en excès de gaz lacrymogènes, de respirateurs pour les patients atteints de Covid-19, au paiement de salaires excédentaires à des parents et amis, et à la privatisation d’entreprises d’État sans procédure régulière, entre autres exemples.



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up