Mgr Darío Monsalve propose au gouvernement colombien de dialoguer au lieu de se bloquer lui-mêmer

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-04 09:24:49

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Bogota, 4 juin (RHC) Le gouvernement d’Ivan Duque se bloque lui-même et s’isole, a déclaré ce jeudi l’archevêque de Cali, MGR Dario Monsalve, en évoquant les justifications pour éviter d’entamer des négociations en vue d’une solution à la crise en Colombie.

Par le biais de son compte sur le réseau social Twitter, MGR Dario Monsalve a indiqué qu’en outre, Duque s’isole tant à l’intérieur du pays qu’au niveau international quand il propose le faux choix entre 'débloquer et la force et non le dialogue'.

Il a affirmé que cette position faisait partie de l’intransigeance d’une économie forte, soutenue par les forces armées, face à la forte clameur de majorités faibles.

Monsalve a exigé des garanties et du dialogue pour donner des réponses aux demandes que la population réclame depuis plus d’un mois de mobilisations dans les rues.

Le 28 avril dernier a commencé une grève nationale contre une réforme fiscale nuisible, impulsée par le gouvernement de Duque, qui augmentait les impôts sur les biens et les services et créait de nouvelles taxes.

Les manifestations de ce jour-là se sont poursuivies et ont conduit à une explosion sociale marquée par la répression de la force publique.

Le Comité National de Grève, promoteur de la mesure de pression, a demandé au gouvernement de garantir le droit à la protestation sociale pour avancer vers les négociations et chercher une issue à la crise.

Bien qu’un accord ait été conclu à cet égard le 24 mai, la table de négociation gouvernementale n’a toujours pas signé le texte. Pour le parapher, le gouvernement exige la suppression des barrages routiers pour s’asseoir et débattre.

Bien que le Comité ait annoncé l’élimination de plus de 70 d’entre eux, l’administration de Duque maintient sa position et elle a ordonné la militarisation de huit départements et de 13 villes.

D’autres blocages persistent parce que de nombreux secteurs ont rejoint le chômage national, mais ils ne sont pas directement responsables de ce collectif composé de syndicats et d’organisations sociales, entre autres.

 

(Source : Prensa Latina).

 



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